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Jin Osaki
Elle lui adressa un sourire un peu faible, mais reconnaissant, et le suivit jusqu'à sa voiture. En un sens, elle se senatit un peu coupable. Elle ne voulait pas que son professeur s'attache à elle, puisque de toute évidence elle ne serait plus là d'ici très très peu de temps. Ele comptait bien règler ses comptes avec Kiriyama et dans l'impossible éventualité qu'elle en sorte vivante, elle s'en irait loin d'ici et ne reverrait plus jamais personne. Cette vie était devenue insoutenable. Elle tiendrait jusqu'à l'enterrement de Raito, par pur respect, et se laisserait couler après. Elle n'avait plus la force de résister à tout ça. Un soldat trop souvent blessé au combat voilà ce qu'elle était devenue. Elle n'en pouvait plus du tout.
Elle grimpa dans sa voiture sans un mot et resta silencieuse, ne sachant pas très bien ce qu'il comptait faire maintenant. Si il voulait la raccompagner chez elle, elle lui indiquerait l'adresse. Sinon, tant mieux, elle irait n'importe ou tant que c'était loin d'ici.

Larry Architect
Larry écoutait à son tour le long discours de l'élève, et sentit un profond mépris du soi-même dans son discours. Il était clair à prèsent que cette charmante demoiselle se sentait mal dans sa peau, en plus d'avoir perdu un être cher.

"Jin, il est vrai que Raito était fabuleux, fascinant, mais nous avons tous au fond de nous des qualités qui font de nous quelqu'un de bien, y compris toi, seulement, les qualités de chacun ne sont pas visibles pour tout le monde, et certains ne voient que des défauts, alors que derrière cela il y autre chose. C'était le cas du tueur de notre ami Raito...Il n'a pas su voir les innombrables qualités de ce jeune homme. Mais tous les élèves du lycée Kuji sont identiques sur ce point, c'est ce mépris de l'autre qui est sans doutes à l'origine de cette affreuse et inutile guerre d'élèves...Si seulement tout le monde savait reconnaître les qualités de chacun, y compris les siennes, les gens comprendraient que la solidarité est bien plus sage et plus fructueuse que la division des Hommes. En un sens, Raito n'avait pas tord. Notre lycée reflète notre monde à plus petite échelle : guerre, convoitise, corruption, trahison, haine...Tels sont les traits les plus visibles, mais pourtant, derrière ce mur d'obscurité de l'âme de l'espèce humaine, il y a de bonnes choses. Certains, comme Raito, savent les faire ressortir. D'autres non...Ces gens là, ce sont les plus dangereux, et ce sont à cause d'eux qu'il y a de nombreux conflits dans le monde."

Le professeur se releva et enroula sa chemise autour de la fille : comme elle avait repêché le corps de Raito dans la piscine, ses vêtements étaient encore mouillés.

"Bon allez ne restons pas ici, tu vas prendre froid. Et ce n'est pas bon de rester sur les lieux de tels cauchemards et de se les remémorer à jamais..."

Il fit relever Jin afin de l'amener, si elle le voulait, dans sa voiture. Il n'allait pas la laisser là à gâcher le restant de sa vie, non, il en était hors de question.
Jin Osaki
Elle l'écouta silencieusement, avant de rester silencieuses. Le slarmes avaient cessé de couler, remplacé par un noeud dans la gorge particulièrement douloureux. Elle eut cependant un sourire déprimé.

Vous savez... Je ne l'ai pas très bien connu. Il s'est contenté de me sauver la vie et de m'offrir un peu de chaleur. Mais on a parlé. Longtemps. Il était... Déterminé... Et résignait. Je crois que j'avais rarement connu un point de vue presque aussi noir que le miens sur l'existence. Il ne savait pas pourquoi il était là. Mais il y était. Et il ne s'y sentait pas si mal. Il disait que ce lycée n'était que le reflet de la vie. Peut être avait il raison...
Toujours est il que c'était quelqu'un de sensible. Il m'a... Oh c'est stupide mais il m'a donné l'impression quelques instants que j'étais quelque de bien. Dans son mirroir,je me sentais entière, et aimable. Il avait ce don de redonner espoir aux autres... Non. Il n'avait pas sa place ici. C'est sur. Il ne le méritait pas. Mais si le fait qu'il soit ici a pu me permettre d ele rencontrer et de vivre ce que j'ai vécu avec lui, ne serait ce que quelques instants, alors javoue egoistemnet remercier le seigneur de l'avoir mis là. Il n'a pas eut le temps de faire grand chose, mais ce qu'il a fait était exceptionnel. Sa seule faut ets d'avoir croisé le chemin d'un assassin incapable de voir ça.
Larry Architect
Le prof regarda tendrement et tristement Jin en l'écoutant attentivement. Jin avait apparemment assisté au massacre et avait l'air de savoir des choses, des choses qui seraient utile à Larry pour son enquête. Non pas qu'il avait l'intention de s'acheter une arme et de venger son jeune ami défunt, mais il voulait savoir. La raison, il la connaissait : Raito était mort car il était chef des Kuroi. Mais il voulait surtout savoir le coupable.
Mais pour le moment, Jin n'était pas en état, il fallait la consoler.


"Tu sais, Jin, bien des choses en ce monde demeurent inexplicables...Tout d'abord, pourquoi ce lycée maudit s'est-il divisé en deux? Pourquoi les élèves cherchent-ils à s'entretuer?..."

Il força encore à sourire même si l'envie n'y était pas, et d'une voix tremblante il ajouta :

"Raito avait choisit sa voie. En tant que chef des Kuroi, il était conscient de ce qu'il risquait. Lui plus que tout autre...Mais cela ne l'effrayait pas. Je ne crois pas qu'il craignait la mort, je pense qu'il ne s'en souciait guère, n'y pensait guère, et qu'il vivait heureux, supportant tous ses soucis mais également les risques qu'il courrait en les cachant sous sa carapace de charme."

Son regard vint ensuite sur le sol tâché encore de sang. Il marqua une pause.

"Raito n'était pas un simple élève. C'était avant tout un ami. Et je n'ai jamais réussi à comprendre sa détermination, ce 'pourquoi', pourquoi s'obstinait-il à faire parti de cette guerre, pourquoi y était-il entré?..."
Jin Osaki
Elle ne réagit pas tout de suite. Elle ignorait combien de temps elle était restée ici. Une heure, deux heures, un an, deux ans? Quelle importance après tout. Non pas que sa vie soit vide de sens sans Raito... Elle ne l'avait pas assez connu pour faiire un tel mélodrame. Mais sa mort... Ca l'avait complètement déboussolée. Au delà kde la douleur, elle se sentait perdue. Raito était tellement... Gentil. Il avait été le seul à l'accepter. Il était le seul à qui elle s'était libvrée. Voilà à peine un mois que son père était mort et maintenant. Elle le savait. Elle l'avait toujours su. jamais, jamais elle n'aurait du prendre le risque d'éprouver un quelconque sentiment pour lui...
Elle finit par relever un regard perdu vers son professeur et les larmes se remirent à couler. Elle n'arrivait plus à les empêcher de couler. Elle baissa silencieusement els yeux, incapable de dire quoi que ce soit. Puis elle finit par réussir à ouvrir la bouche, avant de murmuer d'une voix étranglée...


Ils l'ont tué... C'était horrible. Il y avait du sang... Des cadavres partout...

Elle se prit la tête entre les mains et éclata en sanglots.

Pourquoi... Pourquoi faut il que ça se passe comme ça?!!! Pourquoi lui? Il ne méritait pas ça!!! Cet enfoiré l'a tué alors que... Je n'arrve pas à le croire!!!
Larry Architect
Quand il apprit la nouvelle dans le journal, le lendemain, en buvant son café chez lui à une heure ou il n'avait pas cours, il fit tomber sa tasse. Avait-il bien lu?

(...) Le jeune Seikatsu Raito, agé alors de 17 ans, fut retrouvé mort (...)

Non. Pas lui. Comment était-ce possible? Certes, Larry avait toujours pensé que cette guerre dangereuse mênerait tous les élèves au cercueil, mais quand même...Comment un garçon si fier, mais à la fois si talentueux que Seikatsu Raito avait-il pu se laisser mourrir? D'après les dires du journal, il s'était d'abord fait électrocuté, puis mitraillé, avant de finir noyé dans sa baignoire...Quel homme aurait-il pu faire ça? Il avait toujours pensé que Raito courrait un grand danger en tant que chef des Kuroi, mais quand même, il aurait pensé qu'il ferait plus attention à lui. Mince alors.
Larry mit une main à sa bouche et regarda le sol d'un regard vide. Non plus qu'un élève, cette fois ci il venait de perdre un ami. Il était habitué à ce que les élèves se fassent tuer et en avait a force perdu la sensibilité, mais avec Raito, c'était différent. Ils s'entendaient bien depuis toujours ces deux là. C'était le seul élléve avec lequel Larry était devenu ami, même s'il n'était pas très talentueux dans les matières scientifiques, il y tenait plus qu'à n'importe quel autre élève sans pour autant le montrer en cours. Sa perte fut pour lui un sacré choc. Il lit l'article dans son intégralité, et décida de suite d'aller sur les lieux du crime. La police ne savait pas encore qui était le coupable, aucun témoin, très peu d'indices...Larry allait mener son enquête. C'était forcément un élève du lycée qui avait fait ça, et s'il était parvenu à tuer Raito, il devait être très dangereux.
Probablement une bande de Tsuki, mais ils n'auraient pas tué les personnes du Hall...
Sans même penser à ranger sa cuisine ou à nettoyer le café répandu au sol, il se dépécha de sortir de sa maison et de prendre sa voiture en direction du gîte japonnais oû avait eu lieu le massacre. Peut-être y trouverait-il des indices.

Il entra dans le Hall, les cadavres avaient été ramassé mais rien n'était encore nettoyé. Le sang abondait, ainsi que l'odeur de cadavre. Il mit la main devant sa bouche pour s'empêcher d'avoir un haut-le-coeur et il examina chaque mur, chaque pièce, jusqu'à trouver celle dans laquelle il était mort. A sa grande surprise, il trouva mademoiselle Osaki, larmoyante, et immobile. Quel choc elle avait dû avoir si elle avait découvert le cadavre de son camarade, ou bien encore si elle avait assisté à la scène.
M. Architect marcha doucement vers elle, il se força de sourrire amicalement même si au fond de lui, il était noyé dans la tristesse, et dit pour attirer l'attention de la fille :


"Bonjour Jin..."

Il s'accroupit à côté de la demoiselle et posa amicalement sa main sur son épaule.
Jin Osaki
hj: Voilà, j'ai édité en fonction de la mort de cet enfoiré...
Jin Osaki
Les secours ne tardèrent pas à arriver sur les lieux. Ils poussèrent Jin pour quelle s'éarte et entamèrent la réanimation de Raito. Puis un policier l'attira à l'écart et lui posa des tas de questions. Encore une fois, elle ne fut pas très coopèrative... D'abord parce qu'elle était sous le choc, ensuite parce qu'elle ne voulait pas se mêler de ces histoires de clans. Dénoncer Kiryiaman n'aurait servi à rien et elle étaitsuffisemment lucide pour le comprendre...
Oui elle était arrivé après la tuerie, non elle n'avait vu personne, ni parlé à personne, non elle ne savait pa ssi il restait des survivants à part elle et Raito et oui, elle s'en remettrait.
Le flic fut visiblement déçu de sa prestation. Il se méfiait et semblait ne pas la croire.


Si vous cherchez à couvrir quelqu'un...

Ellle lui jeta un regard tellement assassin qu'il se tut immédiatement. Puis un pompier vint la voir pour l'examiner et constata qu'il n'y avait rien de grave...
Puis un autre vint la voir en secvouant la tête. Elle lui jeta un regard horrifié et baissa des yeux vides sur le corps de Raito.


Non...

Elle resta un moment immobile, incapable de réagir, les yeux écarquillés, fixés sur le cadavre. Non. Pas ça. Tout mais pas ça... Comment. Comment était ce possible? Pourquoi? Pourquoi fallait il que ça lui arrive à elle? Pas après tout ça. Pas alors qu'elle commençait.
Löes pompiers lui proposèrent de l'aide mais elle ne répondit pas. Ils la laissèrent seule avec le corps et elle s'avança vers lui, tremblante.


Raito... Non. Je t'en prie. Ne me fais pas ça. Pas après tout ce que tu m'as dit. Je t'en supplie. Ne meurs pas. Je t'en prie...

Elle éclata en sanglots et frappa le torse du jeune homme, hurlant, le traitant de tous les noms qui lui passaient par la tête. Puis elle finit par s'immobiliser, effondrée sur le corps, incapable de bouger, elle murmura d'une voix tremblante.

Je t'en supplie... Ne meurs pas... Ne m'abandonne pas. Je...

Elle resta là, même après le départ de tout le monde, même après qu'on ai emmené le corps. Protrée, recroquevillée au milieu de la salle de bain, elle décida de ne plus jamais bouger de sa vie...

Message édité le 07-03-2007 à 17:30:01 par Jin Osaki
Kazuo Kiriyama
Kazuo avait relevé son bras pour cesser de viser Jin après qu'elle lui ait fait la morale. Elle lui avait dit qu'elle ne les dénoncerait pas, mais comment pouvait-il en être sûr, autrement qu'en la tuant? Après tout, elle pouvait bien lui mentir pour sauver sa vie. Et ça ne coûterait rien à Kiriyama de la tuer maintenant, si ce n'est du temps.
Alors qu'elle s'était finalement aperçue que tout effort de réanimation était vain et qu'elle s'était à nouveau adressé à Kiriyama, Mitsuru l'appella :


"Boss! On entend des sirênes de police ou d'ambulance! Faut s'tirer avant qu'ils ne viennent là!"

Kazuo écoutait Mitsuru sans s'arrêter de fixer Jin, il lui déclara ensuite :

"Si la police apprend que nous sommes les responsables, je remettrais la faute sur toi."

Il se retourna et s'en alla en courrant de l'auberge, rejoignant sa bande. Il rangea son arme et la bande se sépara, Kiriyama rentra tranquillement chez lui, échappant aux policiers et aux ambulances qui avaient sans doute étaient prévenues par des gens ayant entendu les coups de feu.
Jin Osaki
Elle ne lui accorda même pas un regard, trop occupée à sa réanimation, secouée de sanglots incontrolables. Elle se contenta de serrer les dents et murmura d'une voix pleine de larmes et de rage.

La ferme! Je me fous de ce que tu peux bien dire, je le réanimerai jusqu'à ce que j'en meurre avec si il l faut. Qu'est ce que tu peux bien comprendre à ça toi hein?! T'es qu'un imbécile totalement dépourvu d'humanité qui ne voit pa splus loin que le bout du canon de son flingue! Rien à foutre que tu sois le chef! Je n'appartiens a aucun clan, je n'ai donc théoriquement aucun ordre à recevoir de toi et c'est pas ton jouet qui va me faire peur, la mort, ça fait longtemps que je l'attends!
Tu devrais partir, je n'ai pas l'intention de vous dénoncer à la police si c'est ça qui t'inquiètes, ces histoires ne me concernent ni d eprès ni de loin

Elle arrêta son getse. Raito ne réagissait pas. Inutile. Elle refoula ses larmes et s'essuya les joues d'une main tremblante. Puis elle reprit, s'énervant de plus en plus, lui brisant presque les cotes sous l'effet du massage.

Allez bon dieu réveille toi! T'es un homme oui ou merde?!!! Tu peux pas mourrir comme ça! C'est complètement stupide! On m'a déjà arraché mon père alors je te promets que je te laisserai pas crever comme un chien

Elle finit par s'arrêter complètement dans un gémissement de douleur. Elle détourna les yeux, incapable de regarder ce qui semblait être le cadavre du seul garçon qui l'avait jamais accepté telle qu'elle était. Elle se sentait complètement anantie, vidée de toute force. Même pas celle de nourrir un désir de vengeance. Ce n'était pas pour elle ça, la vengeance. Elle en aurait été incapable. Elle était juste... Epuisée. Elle leva les yeux vers Kiryiama et son regard glissa sur son arme. Malgré l'horreur de la situation, elle eut un sourire tremblant.

Voilà ce qui a réduit des centaines de vies à néant. Pour tout dire, je l'immaginais plus gros.

Message édité le 07-03-2007 à 15:19:01 par Jin Osaki
 
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