| | Jin Osaki | | Ni Dieu ni Maître... | | Neutre |  | | 173 messages postés |
|  Posté le 15-02-2007 à 17:15:19   
| La Rosa Negra était un bar latino, généralement fréquenté par tous les danseurs un peu décalés de la ville. Bondé le samedi soir, il dégageait une ambiance charnelle et sulfureuse, que Jin aimait par dessus tout. Cela faisait bien deux ans qu'elle fréquentait ce vieux bar, et ses nombreux numéros de dance avaient permis, entre autres, d'empêcher sa fermeture.
Ce soir là, comme tous les samedis soirs, elle se trouvait au milieu de la piste, se déhanchant avec grace et violence contre son meilleur ami, un garçon absolument parfait dont le seul défaut était son atrait incurable pour les hommes...
Ils effectuaient tous deux des mouvements lents et sensuels, sur une musique latine poussée à fond dans toute la salle. Ce couple là était devenu si réputé qu'un espace de deux mètres était toujours creusé entre lui et les autres quand les deux jeunes gens décidaient de danser. La faisant tourner, son partenaire regardait ses formes se déhancher avec un sourire totalement dépourvu d'amiguité, une lueur de fierté dans le regard. Il lui avait en effet presque tout appis sur l'art de devenir la femme la plus irresistible du monde. Leurs grand jeu était de coller leurs visages à quelques millimètres l'un d el'autre, elle le laissant effleurer ses formes bien dessinés dans son joli pantacourt noir, lui faisant tourner la jeune fille autour de lui pour lui permettre de faire claquer ses talons en rythme...
Les moments passés dans ce bar étaient les seuls, mis à part ceux passés avec sa guitare, qui permettaient à Jin d'oublier quelques heures sa viequi la rendait si malheureuse. Quand elle se trouvait dans les bra sde son partenaire, rien ne pouvait plsu les empêcher de danser, de cette façon si étrange et si sensuelle que seuls les danseurs latinos pouvait avoir.
A la fin du morceau, ils sortirent tous les deux de la piste dans un tonerre d'applaudissements et allèrent s'assoir au comptoir ou ils se servierent leur élternel coktail de la victoire, se tapant dans la main en signe de contentement. Ce soir là avait été encore meilleur que les autres .
Message édité le 16-02-2007 à 17:29:24 par Jin Osaki
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 Alea Jacta Est |
| | Seikatsu Raito | | Je suis libre de choisir | | Lycéen / Clan Kuroi |  | | 164 messages postés |
| Posté le 16-02-2007 à 17:58:43
| Il n'avait rien manqué, pas même les regards complices entre les deux danseurs. Assis un peu plus loin, un verre de Martini en main, il observait cette charmante danseuse depuis un bon bout de temps. Il l'avait reconnu de suite...le fait qu'elle soit si différente des autres était un atout très important. Il souriait, ses yeux pétillants la dévisageant de loin. Plusieurs personnes allèrent saluer ce magnifique couple de danseurs au bar...mais Raito ne se leva pas. Il ne voulait pas tomber dans le ridicule...Elle ne semblait pas l'apprécier et s'il se levait maintenant, cela voudrait dire qu'il serait prêt à l'emballer. Hors de question...il était plus fin que ça !
Elle était splendide...divine même et elle le savait. Lorsque son corps était en mouvement, elle ne faisait plus qu'un avec le reste. Tout ce qui se trouvait autour n'existait plus et on ne voyait qu'elle. Même si, avec toute la volonté du monde, on tentait, rien qu'un instant de détacher son regard...cela demeurait impossible.
Raito attendit un bon moment avant de saisir sa chance. Le danseur qui l'accompagnait se leva pour s'absenter un moment...il sût ce qu'il devait faire. Il traversa la salle d'un pas souple et élégant pour venir se placer juste derrière elle. Il souffla d'un ton unique et sensuel.
Quelle prestation ! Vous êtes une excellente danseuse...et votre partenaire sait comment vous mettre en valeur.
Il s'installa sur le siège d'à côté, son regard de braise plongé dans le sien.
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Mais lorsqu'on les tue tous, on est un Dieu. |
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| Posté le 16-02-2007 à 18:36:16
| Il sourit simplement et mit son index sur les lèvres de la jeune femme. Il s'avança brusquement en l'attirant contre lui, décala quelques mèches de ses cheveux et suçura simplement.
Croyez-vous réellement que je n'ai aucune expérience ?
Il étira son bras avant de la ramener une nouvelle fois contre lui. Sa main était au milieu du dos de Jin, juste au bon endroit. Ses pas étaient souples, sans être trop compliqués mais juste assez pour coordonner au rythme. Lorsqu'elle fut une nouvelle fois près de lui, il la fit tourner, rapidemment et de façon très sensuelle. Il la ramena jusqu'à lui et murmura.
Ne me comparez pas à votre partenaire, je sais que je ne suis pas à la hauteur...mais je ne suis pas un dégonflé ! ^^
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| Posté le 16-02-2007 à 19:42:37
| Il ne se retint pas de rire et continua de danser avec elle. Impossible de s'arrêter...la musique, les pas, elle...tout faisait que cela devenait plus qu'envoûtant. Ils s'arrêtèrent une vingtaine de minutes plus tard, histoire de récupérer. Raito, qui avait prévu autre chose, se retrouva quelque peu différent, beaucoup plus naturel qu'il ne l'aurait souhaité. Il sourit et l'invita à s'asseoir à une table quelque peu éloignée du bar, afin d'éviter les regards accusateurs.
C'était vraiment délicieux ! Je vous remercie de ne pas vous être moquée...
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| Posté le 17-02-2007 à 17:42:39
| Intrigué, il se retourna pour voir qui était cette personne et vit le partenaire de Jin lui lancer un sourire ravageur, suivi d'un clin d'oeil entendu. Il se tourna vers Jin, les sourcils fronçés et prêt à éclater de rire à tout instant.
Il n'est pas avec vous ? Pourtant...vu la façon dont vous dansiez c'était trop fusionnel pour émettre un doute je... Eclate de rire sans se retenir alors là...vous m'en bouchez un coin ! ^^ J'aurais juré que vous êtiez ensemble. Comme quoi, mieux vaut ne pas émettre d'hypothèses...
Il se leva et alla directement voir l'ami de Jin. Il s'installa à côté de lui et entra dans une discussion assez vive. En effet, le partenaire de Jin semblait concentré à lui expliquer certaines choses et Raito était très à l'écoute. Il le remercia poliement, sourit et vint s'installer avec Jin, gardant ce même sourire.
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| Posté le 18-02-2007 à 09:48:07
| Si elle croyait qu'il allait la laisser filer ainsi, elle se trompait lourdement. Il avait eu le temps de la voir rosir et le fait qu'elle réagisse ainsi prouvait qu'elle était mal à l'aise. Il remercia son soi intérieur et en même temps, le partenaire de Jin qui n'avait fait rien d'autre que de lui donner une adresse pour prendre des cours de danse...^^ Il balança de la monnaie sur la table, prit sa veste et s'empressa de sortir pour la rattraper. Elle n'était pas si loin en fait...mais lorsqu'il tenta de s'approcher, elle s'éloigna. Il avança d'un pas plus rapide et lui attrapa le poignet. Il l'obligea à le regarder et demanda simplement.
A cette heure, les rendez-vous se font rare...Je suis désolé si je t'ai gênée mais il me semblait que tu préfèrais la franchise non ?
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| Posté le 26-02-2007 à 18:53:06
| Elle eut un sourire douloureux et se dégagea doucement.
C'est là ou tu te goures.
Elle rit nerveusement et regarda la la rue déserte avant de murmurer d'une voix blanche.$
Tu vois c'est ça votre problème. A tous. Vous voulez toujousr plus, vous espèrez plus... Vous passez votre temps à courir derrière les autres parce que vous attendez quelque chose d'eux et que vous voulez leur donner quelque chose. Pas moi. Tu comprends ça? Je n'attends rien de toi. Je me fous bien de ta franchise ou du fait que je puisse t'amuser pendant un moment. Je refuse d'ouvrir mon coeur et de laisser quelqu'un lui tirer de ssus, Non. Je veux simplement qu'on me foute la paix. Pourquoi crois tu que je danse avec un homosexuel? Il n'attend rien de moi. Et c'est parfait. Tu veux me sauter? Tant mieux! Mais n'espère pas que je vais me jeter dans tes bras et te pleurer dessus en murmurant que tu es l'épaule que j'attendais depuis des semaines. Je n'attends plus rien.
Sur ce, elle se retourna et le planta là, le laissant cogiter ce petit monologue. Elle passa par le spetites ruelles et rentra directement chez elle. Sur le perron, elle s'arrêta net. Pas de clée. Bien sur.
Elle aurait pu sonner, mais c'était s'obliger à réveiller sa belle mère, à lui parler, et même à s'empêcher de la tuer. Non. Elle ne voulait pas faire cet effort. Elle ne avait assez fait pour la soirée. L'espèce humaine, elle en avait largement soupé.
Elle alla donc se balader tranquilement sur les quais, et erra longuement le long du fleuve, essayant à tout prix de se vider la tête. Elle aurait bien voulut pleurer, mais ça ne sortait pas. Depuis que son père avait été enterré, ça refusait de sortir.
Perdant légèrement la notion du temps, elle marcah jusqu'à ce que ses jambes ne puissent plus la porter, et finit par revenir au bar, ou elle grimpa sur un échafaudage de la face arrière du batiment, jusqu'à un petit grenier qui lui avait servi de squat certains week end. Il était composé d'un simple matelas, une lampe de chevet et un lavabo, avec des toilettes au fond du couloir. Parfait.
Elle s'allongea sur le matelas et tomba comme une masse sous les couvertures.
Le lendemain, elle ne daigna pas se lever. Et le lundi suivant, elle ^ne se leva que pour aller au toilette, acheter une bouteille de vodka qu'elle siffla seule "chez ellle", et un ecartouche de cigarette. Elle réussit même à se procurer de quoi faire un join.
Elle resta une semaine prostrée dans son squat. Le vendredi suivant, elle avait perdu 4 kilos et était alliongée sur la matelas, tellement faible qu'elle n'arrivait plus à bouger. Le jopin avait suffi à l'obliger à s'allonger, et une bouteille d'eau à cotés d'elle était à peine entamé. Elle avait pris froid, et, trempée de sueur froide, grelottant de chaleur, elle eut un léger sourire. Encore un dernier effort. C'est ça Jin laisse toi aller.
Qu'est ce qui va pas, encore?
Euh... Je commence par ou?
Une vie de merde, un père mort depuis... Attends on ets quel jour.... Ah, deux semaines et trois jour, un lycée qui veut me tuer mais qui n'y arruve pas, le con, et un horrible gout de cendres dans l bouche qui dure depuis... Je ne saurais même pas dire depuis quand.
Alors combien t'as tenu?
Deux semaines. Pa sbeaucoup. Si on oublie toutes les années ou tu te reposais sur ton père. Mouais. Pas brillant. Qu'est ce que tu comptes faire donc? Te tuer? Allez sois raisonneble, ce serait domage.
Pourquoi? A qui je manquerai? A ce type qui ne s'interesse à moi que parce que je ne lui ai pas encore dit qu'il était sublime? A ce professeur qui ne m'a vue qu'une heure ou j'ai lamentablement foiré un exo de maths? A ma belle mère qui a voulut me tuer dans ce lycée. Hain hein, laisse moi rire. Tout le monde si fiche que je crève La terre ne s'arrêtera pas de tourner sans moi.
Non, mais c'est domage. Tu aurais pu faire mieux.
Certes...
Message édité le 26-02-2007 à 19:38:55 par Jin Osaki
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Alea Jacta Est |
| | Seikatsu Raito | | Je suis libre de choisir | | Lycéen / Clan Kuroi | | | 164 messages postés |
| Posté le 26-02-2007 à 19:49:46
| hj: O.O magnifique...j'pense pas que je pourrais en faire autant.
Il s'était attendu à ce qu'elle la remballe...et c'était bien la première fois. Depuis qu'il était au lycée, pas une seule fois une fille ne l'avait repoussé...et pour cause ! L'un des mecs les plus populaires, pas mal dans le genre et leader du clan Kuroi...que demande le peuple ? Il venait de se prendre un coup violent en pleine face et ressentait la douleur. Même si elle venait de le jarter comme un pauvre type, il se sentait bien et parfaitement serein. Pour la première fois, une autre fille que sa soeur osait lui faire des reproches et ça c'était quelque chose...ça lui plaisait énormément mais à elle...ça n'avait pas l'air de lui plaire. Il décida donc de laisser tomber pour ce soir.
Le lendemain, il pensait la croiser dans les couloirs, dans la cour ou même au cours de Maths mais rien. Lui et Larry eurent un regard entendu et au bout de deux jours, Raito commençait sérieusement à se poser des questions. Il tenta d'user de son pouvoir auprès de la secrétaire du principal et réussit à avoir le dossier de Jin.
Il comprit de suite le fait qu'elle se braque...
La perte d'un être cher était un soi une chose affreusement douloureuse. Il garda les documents et trouva une adresse.
En arrivant chez elle, une femme plus mure lui ouvrit. Pas difficile à deviner...Apparement, elle n'en avait rien à foutre que Jin ne soit pas rentrée. Selon elle, il était fréquent qu'elle parte on ne sait où...elles ne se voyaient que très peu de toute façon...
Mauvaise pioche.
Il retourna au bar et l'un des danseurs lui expliqua qu'il l'avait vu sortir récemment. Selon lui, elle devait être "au-dessus".
Raito monta alors au grenier et la trouva...
Limite raide morte, le teint livide et particulièrement pâle. Elle avait des sueurs froides et tremblait. Il s'empressa de prendre une couverture et de l'emmitouffler dedans. Il vit les bouteilles et sentit cette odeur plus que néfaste qu'il connaissait bien.
Il la souleva et la tint fermement contre lui. Il demanda au patron d'appeler une ambulance et beugla, consterné parce qu'il n'avait pas remarqué sa présence...
Raito se sentait faible et inutile.
Lorsque les pompiers arrivèrent, il annonça qu'il était son époux et l'ambulancier ne posa pas de questions stupides.
Il monta à bord et lui tint la main tout le long du voyage.
En sortant, impossible d'entrer dans le bloc...Il devait patienter sur son pauvre fauteuil...
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| Posté le 28-02-2007 à 12:13:33
| Elle se réveilla une ou deux heures après son intervention, et n'eut pas tout de suite la force d'ouvrir les yeux, voulant d'âbord vérifier qu'elle était capable de respirer. Des voix s'élevaient dans le couloir, et elle tourna la tête en murmurant d'une voix faible.
...Papa...?
Alors quoi? Il était revenu. Enfin. Je ne t'attendais plus mon ptit papa. Encoire en voyage d'affaires hein? Tu m'avais promis de rentrer vite cette fois. Manteur. Et on est ou là? Dans le salon c'est ça? Tu m'as préparé une tasse de chocolat?
Pas de réponses. Ces questions intérieures s'évanouirent dans le vide. Merde. Ben j'suis ou alors?
Elle entendit le bruit caractèristique de l'electroencéphalogramme et sentit son coeur accèlérer. L'hopital. Qui'est ce qu'elle foutait à l'hopital?!!
Calme toi Jin, calme toi. Quelle est la dernière chose dont tu te rappeles?
Elle se souvenait vaguement avoir laissé Raito au bar, puis avoir marché trèèès longtemps. Alors quoi? Elle s'était fait renverser par un camion? Attends, mais on est quel jour là?
Une pensée lui revint en mémoire. Papa est mort depuis deux semaines et trois jours. Ce qui fait... Vendredi?!!!
Une bouffée d'adrénaline lui monta au cerveau et elle se redressa violemment. Bon sang. Qu'est ce qu'elle fichait ici depuis vendredi?... Etait elle vraiment là depuis tout ce temps. Réfléchis Jin, réfléchis. Non... Elle avait vécu dans le squat du bar, elle s'en souvenait. Alors quoi? Qu'est ce qui s'était passé bordel?!!
Elle se releva faiblement et vit Raito assis sur un fauteil près de son lit. Il dormait.
La... Je calcule plus rien...
Elle n'avait quand même pas essayé de...
Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Nan. C'était pas possible. Pa selle. Elle n'aurait pas fait ça...
Ca y est ça te revint ma cocotte? Bien sur. Qu'est ce que tu croyais. T'as essayé de te suicider ma vieille. Et le gugus là, ben il t'a sauvé. C'est trognon tu trouves pas. J'en ai presque les larmes aux yeux.
La ferme. Fous moi la paix. J'aurai jamais fait ça. Pas moi. Nan. Pa spossible je te dis. J'en avais envie mais je l'aurai pas fait. Ca me ressemble pas. C'est pas moi ça. Ne serait ce que par fierté... Merde... Je peux quand même pas...
Arrête de te voiler la face. Tu t'es sui-ci-dée.
Non!!! Un instant d'égarreent je te dis. J'me suis laissée aller, c'est pas pareil! J'ai fait une erreur. Je voulais juste souffler un peu. Jamais j0aurai... Seigneur dites moi que c'est un cauchemard.
Elle s'ébroua. Elle tremblait. Elle ne pleurait pas. Bien sur. Putain, Jin, si tu t'étais décidée a chialer plus tot, ça serait pas arrivé. Lache toi bon dieu!!
Non non non. Pas maintenant. Faut que je sorte de là. Je peux pas rester là. Ils vont m'enfermer dans un asile. Ils vont me traiter comme une pauvre junkie suicidaire. Non. Je veux pas. Pas moi. J'suis pas comme ça. 'suis pas suicidaire! Je refsue qu'on m'enferme!
Elle avisa ses vêtements posés sur le fauteiu, les prit et les enfila rapidement avant de se planter devant Raito et de le secouer par les épaules.
Finis ton sauvetage et faits moi sortir de là!
Avant qu'il ait pu répliquer quoi que ce soit, elle l'avait prit par la amin et tiré violemment de son fauteuil avant de sortir dans le couloir au milieu des médecins. Elle garda sa main dans la sienne et s'efforça de garder une allure sure et décontractée.
Elle murmura entre ses dents.
On sort par ou?
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| Posté le 28-02-2007 à 20:53:01
| Effectivement, celui-ci s'était endormi...un court instant peut-être ? Il l'avait veillé quatre heures durant, sans cesser de l'observer, histoire de vérifier qu'elle respire correctement. D'un autre côté, c'était la première fois qu'il la voyait si sereine, paisible...et vraiment très belle. Bref, sous le charme durant un moment. Il se voyait...se lever, se pencher sur elle et effleurer ses lèvres en suçurant un poème de Musset...et soudain la porte s'ouvre et trente mexicains entrent pour chanter la bamba...Il se sent entraîné...puis violemment secoué et ouvre les yeux. Un rêve...?
Jin semble parfaitement réveillée là, et vu son comportement...non, il ne l'a pas embrassé. Il la regarda et se met à la suivre...par la force des choses. Il retire sa main de la sienne et lui pase sa veste sur les épaules en souriant à quelques médecins. C'est à lui de lui prendre la main cette fois. Il passa par l'entrée principale et lance des sourires à Jin et lui parle avec une tonalité mieilleuse...quel bon comédien !
Il se dirige vers le parking et avise une BM noire. Il regarde autour, personne. En un rien de temps, il crochète la portière et fait demi-tour pour le faire du côté passager. Il referme la portière derrière Jin et s'installe à la place du conducteur. En claquant sa porte, les mains sur le volant, il annonce directement.
J'ai pas l'intention de démarrer...j'pense que tu l'auras compris alors c'est à toi de choisir. Soit tu restes désagréable, tu ne m'expliques rien et je te ramène dans cette clinique, soit tu te décides à m'en parler et je te conduis où tu veux...
Il n'osait pas la regarder...son esprit étant encore plein de ces visions de mexicains dans la chambre de la clinique.
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