| | | | | | | | Jin Osaki | | Ni Dieu ni Maître... | | Neutre |  | | 173 messages postés |
|  Posté le 16-02-2007 à 10:44:10   
| Elle se tenait debout derrière le comptoir du pub, comme tous les après midi après ses cours, de 17 heures à 19h30, et essuyait lentement les verres, dépèche mode poussé à fond dans les oreilles, complètement absorbée par ses réflexions. Elle avait commencé à travailler ici depuis une semaine, et il lui faudrait encore facilement six mois, si on comptait les autres petits boulots qu'elle faisiat constemment, pour songer pouvoir se payer un appartement à elle toute seule. Bien sur, elle avait l'héritage de son père, mais sa belle mère avait réussi par on ne sait quel miracle à lui en interdire l'accès. Autant dire qu'elle était complètement fauchée, et tout aussi désespérér. L'enterrement de son père s'était passé dans l'après midi, ce qui l'avait empêché de suivre tous les cours et allait lui couter une nuit de sommeil pour tout rattrapper. Mais par dessus tout, elle commençait à réaliser que son père était belle et bien mort. La seule personne qu'elle avait jamais aimé. Morte. Partie. Il l'avait abandonné comme une vieille chaussette avec sa belle mère, qui l'avait elle même envoyée se faire tuer dans un lycée qui ressemblait plus à un asile qu'à un établissement scolaire. Jin avait pleuré toutes les larmes de son corps à l'enterrement, et si elle n'avait pa saussi mal à la tête, elle continuerait. Stpupide vie cruelle et insupportable.
Elle commençait à se demander si elle ne ferait pas mieux d'en finir tout de suite.
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 Alea Jacta Est |
| | Kazuo Kiriyama | | Ne te sur-estimes pas. | | Chef du clan Kuroi |  | | 216 messages postés |
| Posté le 02-03-2007 à 20:38:33
| Kiriyama et sa bande entrèrent dans le bar. On ne sait comment cette bande de minables était parvenue à convaincre leur 'boss' de les suivre dans ce bar, mais il se trouvait bel et bien là, silencieux, vide.
"Vous verrez, Boss, la Desperado est vraiment la meilleure de toute!"
S'exclama Mitsuru, le 'bras-droit' de Kazuo, celui qui commandait la bande de délinquants après Kazuo, en entrant dans le barre. Le jeune garçon, et ses 4 sbires, se dirigèrent vers le comptoir oû une jeune fille essuyait des verres pensivement. Kiriyama posa son sac, qu'il tenait toujours à une main par la bretelle, maintenu derrière son dos. Il s'assit sur un tabouret, posa les coudes sur le comptoir et croisa les doigts. Il fixait Jin Osaki d'un regard vide.
Les membres de son gang s'assayérent à côté de leur chef, et Mitsuru dit :
"Servez donc une despé au boss, mam'zelle! Et pour nous 4 aussi!"
Kiriyama était toujours silencieux, fixant la serveuse et sa tâche comme s'il voulait en apprendre quelque chose.
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| Posté le 03-03-2007 à 10:54:55
| Elle releva lentement les yeux vers la bande et haussa un sourcil. Qu'est ce que c'était que ça? Bon sang pourvu qu'ils ne dévastent pas le bar...
Elle fixa un moment Kazuo Kiryama, se souvenant légèrement de lui. C'était celui qui avait quasiment fini son TP avant elle alors qu'il l'avait commencé avec 45 minutes de retard. Le petit prodige qui ne se préoccupe de rien. Oui, elle voyait le genre. Tant qu'on ne le provocait pas, ça allait. Ce qui inquiètait plus Jin, c'était sa bande de zigottos. Jin s'était faite une sacrément mauvaise réputation à force de clamer qu'elle ne ferait partie d'aucun clan. Une cible facile pour des abrutis en mal de violence. Déjà qu'elle se faisiat constemment menacer de viol par le chef du clan Tsuki...
Eh Osaki, je te paye pas à essuyer les verres! Magne!
Elle cligna des yeux pour sortir de ses songes, posa son ouvrage et alla remplir 5 desperado, relativement vite heureusement, qu'elle posa sur un plateau avec le ticket de caisse et et présenta le tout devant la bande avec un sourire aimable. C'0est ça Jin, souris, c'est le meilleur moyen de t'effacer.
L'avantage de ce boulot pour elle, c'était que sourire sur commande, elle cmençait à savoir le fairear coeur. Elle pouvait sourire dans n'importe quelle situation, elle aurait même pu le faire à la veille de sa prpore éxecution. Et un verre de sourire pour le jeune homme. Un ou deux sucre de bonheur avec ça?
Pfff, elle avait l'impression de passer sa vie à sourire sans être heureuse.
Pitoyable
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| Posté le 03-03-2007 à 11:50:22
| Kazuo prit un verre sur le plateau et en but une gorgée lentement, sans lâcher la serveuse des yeux. Ceux de sa bande burent également les leurs.
"Vous en pensez quoi, Boss?! Elle est bonne pas vrai?"
"..."
Il finit son verre avant de la reposer sur un plateau, et il décida finalement à lacher Jin du regard, se retournant vers Mitsuru.
"Que disais-tu, Mitsuru?"
Mitsuru souriat comme s'il était reconnaissant que son "boss" s'interesse à ses paroles.
"Non, j'vous demandais juste si vous la trouviez bonne, cette despé, Boss!"
Le jeune génis regarda à nouveau son verre vide, dans lequel il restait encore de la mousse, avant de retourner son regard sur Mitsuru.
"Je suppose que toute chose en ce monde est bon, tant qu'il y a quelqu'un pour aimer."
Il se leva, sa bande fit de même. Kiriyama regarda à nouveau la serveuse, alors qu'un autre de ses sbires lui adressa la parole :
"Hé boss, et si on allait démonter un gang de Tsuki après?"
"D'accord, ce sera effectivement un bon moyen de tester mes capacités de tir au pistolet mitrailleur. Je voudrais savoir si les victimes s'effondreront comme dans Counter Strike en leur tirant dessus ou non."
Bien qu'il n'éprouve aucun sentiment tel que l'amour ou la haine, il avait en permanence une soif importante de savoir. Il voulait tout connaître, tout savoir, et il lui suffisait de regarder une fois une action ou de lire une fois quelque chose pour s'en souvenir à tout jamais, et même pouvoir le reproduire.
"Hé hé hé, allons-y tout d'suite, Boss!"
La bande se dirigea vers la sortie du bar, Kiriyama jeta un dernier regard vide à Jin avant de les rejoindre. Aucun n'avait payé, et Kazuo s'interessait de savoir si la serveuse ou le patron allaient oser leur dire quelque chose.
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| | | Kazuo Kiriyama | | Ne te sur-estimes pas. | | Chef du clan Kuroi | | | 216 messages postés |
| Posté le 03-03-2007 à 12:12:53
| Les 4 hommes de Kazuo entourèrent la jeune fille, mais le boss était un peu à l'écart, à 1 mètre d'eux, les regardant. Mitsuku, le sous-chef, s'adressa directement à la jeune serveuse.
"Dis donc toi, tu sais pas à qui tu t'adresses?! T'offenses pas le génis Kazuo Kiriyama comme ça, compris? Ton argent fous-la toi ou j'pense!"
"Ouais fous-la toi ou j'pense! ah ah ah" rajouta un autre sbire, aux longs cheveux. Celui qui avait proposé d'attaquer des Tsuki.
Il y avait également un petit gros et un grand un peu efféminé dans leur groupe. Mais le pire était Mitsuru, un grand, bête, barraqué et brutal.
Kiriyama regardait toujours la scène sans agir.
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| Posté le 03-03-2007 à 12:39:57
| La bande, sauf Kazuo, rit de la question de Jin.
"La police?! Tu crois qu'on va te laisser l'appeller?"
"Ouais, tu crois ça?! ah ah ah"
Kiriyama se dirigea finalement vers sa bande.
"Mitsuru!"
Les vaux-rien s'écartèrent de la jeune fille et laissèrent passer leur chef devant elle. Une goutte de sueur apparut au front du gorille Mitsuru.
"O...Oui, Boss?!"
Kazuo le regarda d'un air menaçant.
"Cette fille a fait correctement son travail, inutile de nous attirer des ennuies maintenant."
"D'accord, Boss!"
"Ouais, le Boss a raison!"
Le regard de Kiriyama se posa ensuite sur la jeune serveuse. Il sortit un porte-feuille de la poche intérieure de sa veste et donna exactement la somme à payer, au centime prêt, sans dire mot. Il se souvenait parfaitement de la note alors qu'il avait à peine jeté un regard dessus.
"Vous êtes trop bon, Boss! Ce n'était pas la peine de gaspiller votre argent!"
"..."
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| Posté le 03-03-2007 à 13:15:48
| Elle lui jeta un regard méfiant pour finalement lacher la barre de fer et prendre l'argent dans un remerciement un peu étonné. Puis elle eut un léger sourire.
J'ignore ce qui a déclanché chez toi un tel acès de gentillesse, mais tu viens de m'éviter l'hopital et le renvoi. Trop aimable!
Puis elle jeta un coup d'oeil à la bande de Kazuo. Comment pouvait on être si soumis et conditionné? Si il y avait bien une chose qui exaspèrait Jin, c'était cet esprit de masse qui interdisait certains d'utiliser leur cerveau sous pretexte qu'un homme plus brillant qu'eux le faisait à leur place. Elle ignorait si Kiriyama avait rendu volontairement ces mecs à l'état de cabot, et ne voulait pas le savoir. Mais il valait mieux que ça, c'était certain.
Un conseil. Change d'amis.
Elle rentra dans le bar, sous le regard haineux de sa petite bande d'acolytes, un sourire narquois planté sur le visage. Ils ne lui feraient rine tant que Kiriyama ne leur en aurait pas donné l'autorisation. Plutot étrange comme spectacle.
Elle mit l'argent dans la caisse sans commentaire et continua son travail, à la fois soulagée d'être sortie de là indemne, et un peu intriguée par le comportement de ce garçon si... Blanc. C'était le mot. Blanc. Il n'exprimait rien à part de l'ennui. Pas de sentiments, pas d'interet, pas d'amusement, pas de colère. Rien. Le vide total. Bizarre. Pour un peu, ça aurait presque vallu le coup qu'elle prenne le temps de lui parler, histoire de savoir comment il pouvait bien faire, mais elle n'avait ni le temps ni le courage. Et puis, si c'était pour se farcir sa bande d'abrutis là...
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| Posté le 03-03-2007 à 13:47:35
| Lorsqu'elle dit à Kazuo de changer d'amis, Mitsuru s'enerva, il entra dans le bar et courrut après la fille alors qu'elle avait repris son travail. Il la prit par le col et la souleva de quelques centimètres. D'un air à la fois menaçant et furieux, Mitsuru lança :
"Ne donne pas d'ordres à notre Boss!!! Tu n'arriveras pas à le convaincre de ne plus rester avec nous! Espèce de sale..."
"Mitsuru!"
Il venait d'entrer dans le bar, suivi des autres membres du groupe, quelques secondes après l'excés de fureur de Mitsuru. Ce dernier regarda dans la direction de son chef.
"Calme-toi."
Sous ses ordres, Mitsuru relacha la fille et passa par dessus le comptoir pour revenir aux côtés de celui qu'il considérait comme un dieu.
"B..Bien, Boss!"
Kiriyama fixa ensuite Jin pour lui rèpondre.
"J'ai simplement évité un contact avec la police pour si peu. Ne crois pas que je l'ai fait pour une quelcquonque autre motivation."
Il se retourna et quitta le bar, suivi de Mitsuru. Celui qui avait l'air un efféminé regarda Jin.
"Excuse Mitsuru, il est un peu sur les nerfs en ce moment...Uh uh uh"
Le petit gros demanda ensuite à la serveuse :
"T'as de la chance que Kiriyama t'ait sauvé! Il doit te trouver jolie...Tu voudrais pas rejoindre notre bande?"
Le mec aux longs cheveux explosa de rire.
"Ah ah ah, Kazuo Kiriyama, la trouver jolie?! Non mais tu déconnes là! ah ah ah"
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| Posté le 03-03-2007 à 14:00:40
| Elle le regarda, les uns après les autres, complètement exaspèrée.
Je suis tombée dans un cirque ou quoi? Ya une caméra cachée qui nous filme c'est ça?
Elle poussa un soupir exaspèré puis continua d'essuyer ses verres, ne prêtant que mollement attention à eux. Elle n'avait pas que ça à faire. Sans détacher les yeux de sa tache, elle murmura d'une voix de plus en plus agacée.
D'accord, on va remettre les choses au clair. Je suis encore libre de dire cq eue je veux et si j'estime que votre "Boss" devrait changer de fréquentations, libre à moi de le dire et luibre à lui de l'écouter. Ensuite, je consate en effet que c'est pour de pures raisons pratique que tu m'as épargnée, rien ne m'empêche de t'en remercier tout de même. Ca s'appelle la politesse ça très cher. Et finalement, je doute que Kiriyama san soit capable de me trouver jolie, il se fiche éperdument de moi tout comme je ne lui trouve pas un très grand interet, si ce n'est une symétrie faciale très bien faite, et même sous la torture, je refuserai catégoriquement de rejoindre votre band eminable et obéir à u garçn certes impressionant, mais humain. Déjà que je n'obéis pas à Dieu alors... En clair, je vous demanderai de sortir vous faites peur aux clients.
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| Posté le 03-03-2007 à 19:37:00
| Les 3 délinquants se dirigèrent également vers la sortie du pub pour rejoindre leur chef et Mitsuru. Au dehors, Mitsuru posa une question à Kazuo.
"Vous connaissez cette fille, boss?"
"Je l'ai aperçue en classe tout à l'heure pour la première fois, je suppose que c'est une nouvelle élève et qu'elle n'a donc pas encore choisit de clan."
"hum, en tout cas, elle ferait mieux de pas rejoindre les Tsuki si elle ne veut pas avoir d'ennuis avec nous!"
Kazuo regarda celui aux longs cheveux lorsqu'il parla en fronçant légérement les sourcils, et répondit après quelques secondes :
"Peu importe le nom du groupe auquel une personne appartient, ce qui compte c'est ce qu'elle, qu'elle rapport elle entretient avec nous-même, si elle est une menace ou au contraire si elle peut apporter quelque chose."
"Ouais bien parlé, Boss! Mais on va quand même casser du Tsuki, pas vrai les gars?! ah ah!"
Kazuo ne répondit pas, et les 5 reprirent leur chemin dans une rue, allant d'après leurs dires massacrer une bande de Tsuki...
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| | Jin Osaki | | Ni Dieu ni Maître... | | Neutre | | | 173 messages postés |
| Posté le 04-03-2007 à 12:31:23
| Elle poussa un profond soupir et continua son service. La patron vint la féliciter d'avoir règler le problème et lui donna son après midi de congé. Eh, bem... Il faudrait qu'ils reviennent plus souvent ceux là.
Elle le remercia chaleureusement et se rendit à la bibliothèque, ou elle emprûnta Les Liaisons Dangereuses, de Laclos, Le Parfum, de Suskind, et fit même l'effort intellectuel de prendre Histoires Extraordinaires, D'edgard Poe, ne sachant pas très bien si elle allait le lire ou pas. Puis elle sortit, ses bouqins sous le bras et alla s'assoir dans un parc près de son café. Au loin, elle aperçut une bande de jeunes gens, parmis elsquels elle reconnut le Tsuki qui la menaçait sans cesse. Elle serra les dents, et ne bougea pas, ne voulant pas lui faire l eplaisir d'avoiir prur de lui, priant intérieurement pour que ce ne soit pas ce groupe là que la bande des gogoles en folie avaient décidé d'attaquer Elle commençait à en avoir jusque là de ce conflit débile
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| | Kazuo Kiriyama | | Ne te sur-estimes pas. | | Chef du clan Kuroi | | | 216 messages postés |
| Posté le 04-03-2007 à 14:04:34
| La bande de Kiriyama ratrappa le groupe de Tsuki que Jin avait apperçu. Ils l'avaient pris en chasse, et étaient parvenus à les suivre jusque dans une ruelle. En réalité, le groupe de Tsuki étaient en train de maltraiter un Kuroi. Avant qu'ils ne se fassent voir par les Tsuki, et donc, avant la confrontation, Kazuo s'adressa à sa bande :
"Je m'en charge seul."
Ses hommes n'étaient pas vraiment d'accords car ils ne voulaient pas qu'il lui arrive quelque chose, mais ils n'osèrent pas le contredire, et puis de toutes façons, ils savaient que Kazuo Kiriyama était un génis, qu'il excellé partout, y compris dans le tir, et qu'il ne lui arriverait rien. Ils le laissèrent donc filer seul dans la ruelle en cul de sac, à la poursuite des Tsuki qui venaient de massacrer un Kuroi avec des armes blanches.
Ils étaient en train de retourner dans la grande rue du parc lorsque le génis se tint devant eux, le pistolet mitrailleur dans sa main droite.
"Tiens tiens, mais c'est ce cher Kazuo Kiriyama! Toi qui est si intelligent, pourquoi restes tu avec une telle bande d'incapables de Kuroi? Pourquoi ne rejoins-tu pas ceux qui te ressemblent, ceux qui sont intelligents, les Tsuki?"
Kazuo ne répondit pas et releva lentement son arme à feu vers eux, sans sourire.
"Qu...Qu'est-ce que tu fais?!"
L'un des Tsuki commença à pleurer.
"Ah! Les mecs...Ce...Ce taré a un...Pistolet mitrailleur!!!"
"Vite fuyons!!!"
Ils se retournèrent et courirent le plus vite qu'ils ne purent en direction du cul de sac, la seule issue., Kazuo les suivit en marchant lentement, de toutes façons ils n'iraient pas bien loin.
"Mais comment s'est-il approprier une telle arme?!?!"
Ils étaient 6 Tsuki exactement, tous aussi affolés les uns que les autres avec leurs petites armes blanches. Kazuo pointa celui qui pleurait et maintint son index appuyé sur la gachette quelques secondes. De nombreuses balles furent tirèes, accompagnant le doux son du tir en rafale, et toutes déchictèrent le Tsuki visé qui s'écroula au sol, troué de partout.
"Briaaaan!!!!!"
"Il est complétement fou!!!! On est fichuuu  "
Le dernier qui avait parlé s'empiergea dans ses jambes et tomba. La machine à tuer s'arrêta prêt de lui, alors qu'il essayait de se relever en tremblant et en paniquant.
"Tu as peur?"
"Pitié laisse-moi!!!! Je t'en prie!!!!"
Kiriyama pointa son arme vers le Tsuki au sol.
"Tu n'as pas répondu à ma question : tu as peur?"
"Ouiiiiiiii!!!!!!!! "
Satisfait d'avoir eu sa réponse, Kazuo tira presque à bout portant dans la tête du Tsuki qui explosa. Des morceaux de cerveau furent ejectés, accompagné de magnifique gouttes de ce liquide si délicieux et d'une merveilleuse couleure : le sang.
Il restait encore 4 Tsuki. Deux d'entre eux, sous la panique, avaient perdus la raison (ou bien ils étaient très courageux...), ils courrurent vers Kazuo en poussant un cri de guerre, leurs armes blanches pointées sur le psycopathe. Kiriyama fit un bon en arrière pour esquiver les coups, avant de les exterminer tous les deux.
Les deux Tsuki restant étaient en train d'escalader le mur du fond, espérant s'en sortir. Kiriyama marcha lentement vers le fond de la ruelle en les regardant, il visa l'un des deux escaladeurs et tira à plusieurs reprises afin de le tuer. Le dernier Tsuki restant était celui qui avait menacé Jin de viol. Au même moment que Kiriyama tira en rafales dessus, il lacha malencontreusement prise au mur, évitant ainsi les balles. Il s'était tordu la cheville, et se tenait à genoux devant Kazuo, tremblant. Le génis le pointa avec son arme sous le regard affolé de l'autre jeune homme.
"Non pitié!!!! Je ferais tout ce que vous voudrez, je vous en prie ne me tuez pas!!!"
"..."
Il appuya sur la gachette, mais aucune balle ne sortit. Le chargeur était vide, et Kazuo savait qu'il n'en avait pas de rechange : il avait laissé son sac à sa bande. Tant pis, il retira le chargeur vide et se retourna, marchant ensuite en direction de la sortie de la ruelle.
Le Tsuki, soulagé, aurait voulu attaquer Kiriyama pendant qu'il avait le dos tourné, mais il était trop tremblant, trop faible, trop peureux pour cela. Il venait d'assister à l'un des pires massacres qu'il n'avait jamais vu, et il ne parvenait pas à se relever, ses faibles jambes ne le maintenaient pas debout.
Kazuo Kiriyama, probablement le plus grand génis de l'humanité, venait de massacrer 5 hommes sans émettre aucun sentiment. Et il s'en repartait, comme si de rien n'était, l'esprit apaisé.
La bande de Kiriyama n'avait pas vu la scéne, mais ils avaient entendus les coups de feu et les crie, comme probablement tous ceux qui se trouvaient dans le parc.
"Wahou il s'est déchainé là, le boss!"
"Ouais, ah ah ah, c'est très bien!"
Kiriyama ne dit pas qu'il y avait un survivant, et ils partirent comme si de rien n'était, cependant, il jeta un regard vide à Jin Osaki, qu'il reconnut au loin.
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| Posté le 04-03-2007 à 14:18:19
| En entendant les coups de feu, elle avait relevé la têt.
Après ça, elle ne savait plus très bien...
Pourtant, tout n'était pas allé particulièrement vite. En effet, elle avait largement eut le temps de comprendre ce qui se passait. Et de réagir. Mais son cerveau était aux abonnés absents visiblement. Elle avait regardé la tuerie, son teint virant de plus en plus au verdatre, les yeux vides, la bouche entrouverte, tremblant de tous ses membres. Bon sang... Elle en avait vu des horreurs. Des types qui se piquaient jusqu'à ce que leur bras en tombe, des autres qui agonisaient dans leur propre gerbe, d'autres qui suppliaient qu'on leur ote la vie... Mais... Ca... Non. Jamais. Certains disent que le premier cadavre reste garvé en nous jusqu'à notre mort. Ils sont en deça de la réalité. Ce n'était pas humain. Ce n'était pas réel. Ca ne pouvait pas être réel.
Son livre lui en était tombé des mains. Elle lança un regard à la fois vide et horrifié à Kazuo, incapable de dire quoi que soit. Elle aurait voulut hurler, le frapper, le tuer. Lui attrapper sa putain d'arme à feu et la pointer vers lui. Faire quelque chose. Elle en était incapable. Si elle avait su.
Elle commençait à avoir une légère envie de vomir.
Elle essuya les larmes de choc qui coulaient le long de ses joues d'une main tremblante et resta là, ne sachan pas très bien ce qu'elle devait faire. Partir en courant? Appeler la police? Hurler?
Non. Elle ne pouvait pas. Laissez moi un bon sciècle, le temps que mes muscles se remettent en place là...
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Alea Jacta Est |
| | Kazuo Kiriyama | | Ne te sur-estimes pas. | | Chef du clan Kuroi | | | 216 messages postés |
| Posté le 04-03-2007 à 14:46:02
| Après ça, la bande se sépara, et chacun rentrait chez soi. Kazuo Kiriyama se dirigea vers Jin Osaki, son arme rechargée était rangée dans son sac. Il marchait en regardant droit devant lui, sans prêter attention à la jeune fille, en tenant son sac à dos à une main par la bretelle tout en le maintenant derrière son dos. Ses vêtements étaient propres, il avait fait attention à ce qu'aucune goutte de sang ne tâche son pantalon ou sa veste.
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| Posté le 04-03-2007 à 15:09:51
| Il ne lui répondit pas, ne la regarda même pas, et continua son chemin pour rentrer chez lui. Il n'avait que faire des réactions des autres devant ses atrocités, et ça ne servait à rien qu'il rèponde aux provocations de Jin.
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| Posté le 04-03-2007 à 15:25:25
| Kazuo continua son chemin sans se préoccuper d'elle. Peu importe ce qu'elle pensait, ce qu'elle lui disait, il n'était pas affecté. Il se fichait totalement d'elle, de tout ce qu'elle pouvait lui dire, de son point de vue sur lui et sa bande, après tout ce n'était qu'une humaine, qui ferait certainement moins la maline si elle se retrouvait à la place de celui qui avait été chanceusement épargné. Il ne l'écoutait même pas et marchait en direction de sa maison, regardant droit devant lui.
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| Posté le 04-03-2007 à 19:05:11
| Kazuo était rentré chez lui, il était directement rentré dans sa chambre, ou il avait posé son sac armé, et avait directement allumé sa playstation 2. Il se posa dans son lit et joua pendant presque 1h à un jeu violent ou on devait tirer sur tout ce qui bougeait. Puis après avoir bien avancé dans le jeu, il regarda son calendrier. Il se rappella alors qu'aujourd'hui sortait un tout nouveau jeu vidéo de guerre, et il s'était promis de se l'acheter. Il prit assez d'argent dans son porte feuille et sortit de chez lui sans en dire un mot à ses parents.
Il marchait donc tranquillement dans la rue, lorsqu'il croisa, comme par hasard, cette nouvelle fille dont il connaissait que le nom : Osaki. Kazuo n'était pas armé cette fois-ci, et peut-être que Jin en profiterait pour l'attaquer, ça lui était égal, il se débrouillerait et verrait bien au moment venu. Dans un premier temps, il fit mine d'ignorer la fille.
Message édité le 07-03-2007 à 13:14:37 par Kazuo Kiriyama
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| Posté le 07-03-2007 à 13:17:03
| Kazuo Kiriyama, l'homme sans coeur, regarda droit devant lui sans prêter attention à la fille, et s'arrêta devant un magasin de jeu vidéo. Il y entra et acheta celui qu'il voulait avant de s'en retourner dans la rue et de rentrer chez lui.
Une fois de retour à sa maison, il réfléchit tout de même aux paroles de cette fille. On ne sut pas ce qui se tramait exactement dans sa tête, mais d'un pas décidé, il alla voir son père et lui demanda :
"C'est quoi l'amour?"
Son père fut d'abord très surpris que Kazuo lui demande cela, puis il eut un sourire coquin, avant de répondre :
"Et bien tu sais, mon fils, c'est quand deux personnes sont nues et que..."
Il fit un signe pour l'arrêter, et sans un mot, se releva et alla voir sa mère. Il n'avait pas envie d'en entendre plus de la part de son père. Sa mère était en train de faire la cuisine.
"Tiens? Tu as décidé de sortir de ta chambre, pour une fois?!" ^_^
"Maman, parle moi de l'amour."
Sa mère haussa les sourcils, très surprise également, et demanda à son fils :
"Qu'est-ce que tu veux savoir là dessus?"
"Tout. Je veux tout savoir. Qu'est-ce que l'amour?"
Elle eut alors un regard interrogateur et demanda à son fils d'un air moqueur :
"Kazuo! Tu vas bien? T'es sûr?"
"Oui très bien. Tu n'as pas répondu à ma question."
Elle soupira avant de répondre.
"Très bien...Et bien, dans la vie, on s'attache à des personnes. Et, tu sais, parfois il arrive qu'on apprécie une personne en particulier, plus que les autres. On dit alors qu'on en est amoureux."
"Je connais la définition, mais comment savoir si l'on est amoureux?"
Elle se moqua légérement de son fils et affirma :
"Crois moi, quand on l'est, on le sait, Kazuo. Il suffit d'écouter son coeur."
Kiriyama resta silencieux quelques secondes, pensif. Puis il rèpondit à son tour :
"Moi, mon coeur ne me dis rien."
Sa mère ne répondit pas. Elle savait très bien de quelle maladie son fils souffrait...Depuis cet accident de voiture, il n'éprouvait aucun sentiment, et c'était dur pour ses parents de ne plus jamais entendre "je t'aime" ou autre...C'est pour cela qu'ils étaient si étonnés que Kazuo leur demande une telle chose, alors que d'habitude il s'en fichait. Elle alla vers son fils et le prit dans ses bras :
"Même si ton coeur ne te dis rien, il y a forcément des personnes qui te sont chères en ce monde."
Kiriyama se débattit et poussa sa mère en arrière.
"Ne fais plus jamais ça."
Il remonta ensuite dans sa chambre sans un mot de plus, prit son violon et se mit à en jouer merveilleusement bien.
*L'amour, la haine, ce ne sont que des sentiments illusoires. Ce n'est pas un drame si je ne les éprouve pas."
Message édité le 08-03-2007 à 20:26:18 par Kazuo Kiriyama
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Les humains sont très fragiles...Ils se brisent si facilement... |
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