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 Ma nouvelle : "Brain..."

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Kazuo Kiriyama
Ne te sur-estimes pas.
Chef du clan Kuroi
Kazuo Kiriyama
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   Posté le 03-03-2007 à 23:53:14   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

Je vous présente une nouvelle que j'ai écrite il y a au moins un an et que je n'ai pas finie mdr

Et oui! Et oui! Moi aussi j'écris!!!! na!


C'est du fantastique/science-fictionnique!
Le premier chapitre c'est juste pour mettre en place...

Hop le copier-collé :


Brain....



Chapitre I.


J’ai toujours été un psychopathe, depuis mon plus jeune age. Enfant, déjà, je torturais des insectes, j’écrasais des fourmis, mais vous me direz que c’est normal, tout le monde fait ça en étant petit. Mais moi, j’ai toujours détesté les personnes qui m’entouraient. Les gens heureux m’énervent, à sourire comme ça à son partenaire, ou bien à rire aux éclats d’un rire agaçant qui nous donne envi de frapper la personne en question. Cependant, les gens, malgré ma haine envers eux, ont toujours fait ce que je voulais, sans que je leur demande quoique ce soit.

Je me souviens alors d’un jour, au centre commercial, un endroit attractif, surtout pour les insupportables gens heureux riant à tout bout de champ, te souriant alors que tu ne les connais même pas, qu’ils sont agaçants ! Je n’avais que huit ans, et je détestais déjà. Après les adultes, heureux, qui se croient supérieur aux enfants tel que moi en ce temps, te souriant sans te connaître en espérant recevoir un sourire en réciproque, il y aussi les enfants plus jeunes qui sont agaçants. Ces gamins qui piaillent et qui chialent à longueur de journée, qui font des crises pour des conneries qui n’en valent pas la peine, qu’est-ce qu’on a envi de les frapper ! Le bien fou que cela doit faire ! Je n’ai jamais eu l’occasion de les frapper moi-même, cependant, à chaque fois que je désirais que la mère du petit lui donne une claque, elle le faisait, sans que je le lui dise. Cela ne calmait pas le petit diable, mais je n’ai jamais compris pourquoi ces garnements pleurent. Je me disais alors que c’était dans la nature de l’Homme de pleurer , pourtant je ne me souviens pas avoir pleurer….Je disais donc que j’étais dans un centre commercial, tenu par la femme que j’appelais « maman », j’étais à une sorte de bureau d’accueil, la femme qui me servait de mère parlait à la dame à l’accueil pour je ne sais quelles raisons, et il y avait un bocal à bonbon posé sur le bureau. Bien entendu, j’étais trop petit pour me servir et prendre des bonbons, et même si je désirais énormément en avoir, je ne le disais pas. Je souhaitais que la dame de l’accueil me donna une poignée de ces bonbons, et elle le fit. C’est un détail sans importance, je l’ai cité simplement pour vous illustrer le fait que j’ai toujours obtenu ce que je voulais.

Je ne sais pas moi-même qui je suis. Mise à part mon apparence, je n’ai rien à voir avec ces satanés humains que je détestent. Je n’ai jamais aimé personne, je n’ai jamais eu d’amis, et je n’ai jamais été attiré par le désir. Je n’ai aucune connaissance du bonheur ni du malheur, ces mots n’ont aucun sens pour moi ,il est de même de la tristesse et de la joie. Je n’ai jamais ris, ni pleuré, ni souffert. Pour mieux vous faire comprendre ma propre nature, il me faut vous narrer mon passé.

Je ne sais pas oû je suis né. Je ne sais pas qui sont mes véritables parents, on m’a dit que j’avais été adopté, et je n’ai jamais voulu me lancer à la recherche de mes ancêtres biologiques. Je m’en fout. Je me fiche totalement de mes origines, ainsi que de mon devenir. Seul le présent m’intéresse. Mon père, enfin l’homme qui se prétendait être mon supérieur, était un salopard. Un alcoolique qui amenait les soirs des prostituées à la maison lorsque sa femme était retenue au boulot. Ces soirs, j’entendais des cris de femme provenant de sa chambre. Je ne comprenais pas ces cris. Ce qu’il faisait à ces femmes ne m’intéressaient pas. Je sais juste que ces cris n’étaient pas des cris de souffrances, et que la femme de ce salaud poussait les mêmes lorsqu’elle était présente.
J’en avais marre qu’il ramène des femmes inconnues dans ma maison, leurs cris m’empêchaient de dormir. Un soir, je décidai d’aller leur demander de faire moins de bruits. Je sorti de ma chambre et me dirigea vers la sienne. J’ouvris la porte de sa chambre, et là, à mon jeune age de 10 ans, je le vis nu avec la femme inconnue qu’il avait amené, nue elle aussi. Je ne me posai même pas de questions, les occupations des humains ne me regardaient pas. Cet homme m’agressa verbalement :
« Connard, qu’est-ce que tu fais là ? Je t’avais ordonné de ne jamais venir ici le soir après 21h00 !
_Désolé…Je voulais te demander de faire moins de bruits avec ton amie.
_Casse toi. Je fais ce que je veux, okay ? J’ai pas d’ordres à recevoir d’un mioche ! »

Sur ce, je reparti dans ma chambre. Mais à peine couché, je les entendais à nouveau. Je décidai alors de retourner dans sa chambre.
« Encore toi ?! me dit-il, je t’ai dis de ne plus remettre les pieds ici ! Sale morveux tu vas voir la raclée que tu vas recevoir ! »
Celui qui se prenait pour mon père vint alors vers moi, je n’avais pas peur. Je savais qu’il ne me frapperait pas, il ne me frappait jamais. Je connaissais la procédure de ce « don » que je possédais – j’appelle « don » le fait d’obtenir tout ce que je voulais – en effet il me suffisait de penser très fort à ce que je voulais que fasse mon père, en le fixant d’un regard froid, enfin, je ne peux pas vraiment expliquer cela, c’est comme un sixième sens en fait, pour moi c’est aussi simple que de parler ou de sentir. Mon agresseur grogna en me disant de baisser les yeux et de ne pas le regarder froidement comme ça, peut-être avait-il peur ? Peu importe, je n’obéis pas, et au moment oû son poing se lança dans ma direction dans le but de me frapper, il s’arrêta net à deux centimètres de ma figure . Pourquoi ? Parce que je l’avais décidé, tout simplement. C’était ça, ce « don ». Mon « faux » père ne comprenait pas . Il ne savait pas pourquoi il ne pouvait jamais me toucher. A chaque fois qu’il voulait me frapper ça se finissait comme cela. Il me dit que j’étais un monstre avec agressivité, je ne le pris pas mal. De toute façon je n’ai jamais pu comprendre le comportement humain, je me suis toujours demandé si je faisais parti, moi aussi, de leur race. Il dit ensuite à la femme de se rhabiller et de partir, celle-ci s’exécuta mais prit deux billets des mains de mon père, qui continuait de me fixer méchamment, en franchissant la porte de la chambre. Moi, soutenant le regard de mon père en lui renvoyant , je dis « non ». Je savais que ma « mère » adoptive ne savait pas ce que faisait le vieux, et je savais aussi que ça le dérangerait qu’elle le sache. C’est pour cela qu’en utilisant mon « don », je contrôlai la prostituée pour qu’elle reste dans la chambre. Je la fis se déshabiller, s’allonger dans le lit, et mon père la rejoignit sous l’action de mes pensées. Ils reprirent, sans le vouloir, ce qu’ils étaient en train de faire avant mon arrivée. Je les regardais et les forçais à faire cela jusqu’au retour de la femme de ce vieux shnock qui voulait me frapper. Au début, je sentais à travers leurs cris qu’ils prenaient du plaisir, mais plusieurs heures plus tard leurs cris devinrent des cris de douleurs, ils n’avaient plus envi de « faire l’amour », comme le disent les humains,mais ils étaient obligé. La femme qui me servait de mère rentra à la maison. Autant je la détestais parcequ’elle était honnête, autant je détestais son mari parce que lui ne l’était pas. Elle était très énervée et étonnée à son retour en voyant mon père avec cette autre femme qui avait pris sa place, d’ailleurs elle en pleurait. Elle fut tout aussi affolée en voyant le pénis ensanglanté de son mari ayant été forcé de faire ce qu’il ne voulait pas.
Depuis cette nuit, ils se sont séparés, et j’ai du vivre seul avec ma mère adoptive. Je suis désolé d’avoir du décrire cette scène qui peut s’avérer choquante mais il était utile de le faire pour vous narrer la suite de ma jeunesse.

Je parti de ma maison avec ma mère adoptive, qui n’avait pas conscience de mon pouvoir. Heureusement pour nous, il se trouve que si ma mère était tenue le soir par son travail, c’était en réalité parcequ’elle avait des relations avec son patron, qui devient mon nouveau père adoptif et nous accueillit dans sa maison. Je ne manquais de rien, cet homme était riche. J’allais au collège pendant que ceux qui se disaient être mes parents travaillaient ou faisaient des choses qui ne me concernent pas. J’avais un potentiel intellectuel très élevé. Je faisais souvent des tests de QI, et je remarquai qu’il était nettement supérieur à la moyenne. En cours, je ne travaillais pas, et pourtant j’avais d’excellente note. Il me suffisait d’écouter un cours pour retenir le principal. J’avais une excellente mémoire, d’ailleurs je me rappelle de chaque instant de ma vie à partir de 6 ans. Avant cet age, c’est le trou noir complet. Au début de mon année de sixième, il y avait des troisièmes qui m’embêtaient, qui voulaient sûrement me racketter.
« _Salut p’tit sixième, alors, on joue dans la cour des grands, hein ?, me dis l’un d’entre eux.
_Va te faire voir. Répondis-je calmement.
_Vas-y comment tu me parles toi ! On dirait que tu sais pas à qui tu as à faire, minable ?
_Laisse-moi deviner, le genre dernier de la classe, con, qui se prend pour un killer et qui s’en prend au sixième parcequ’il a les boules d’affronter quelqu’un de sa taille ?
_Alors toi j’vais t’buter !!! J’vais t’buter sur le champ !!!
_Mais oui, mais oui, j’attend ça… »

Il me prit alors par le col et me souleva tout en me collant contre le mur. « On fait moins le malin, hein ? » me lança t-il, tout con qu’il était. Je remarquai qu’il y avait trois potes à lui autour de moi, « jouons » dis-je. Je contrôlai alors ces quatre petits cons comme des pantins, le mec qui me tenait dû me lâcher, tiré par l’un de ses potes que je contrôlai, j’empêchai un autre de bouger en écartant ses bras autant qu’il le pouvait, à la limite de l’arrachage, alors que le dernier gars se claquait plusieurs fois la tête contre le mur puis tomba, saignant fortement. Le paralysé criait « Je ne me contrôle plus !!!! » , alors que celui qui me tenait par le col frappa celui qui l’avait tiré. Voyant cette bagarre, ce fut la cohut dans la cour du collège, tous se précipitèrent sur eux et il y eut une baston générale, à laquelle je me tint à l’écart .
Après quelques moments semblables, plus personne n’osait m’énerver, ni même m’approcher. Je n’eut donc pas d’amis.

Après avoir eut mon brevet des collèges très facilement, j’arrêtai les études qui ne me serviront probablement à rien, je quittai la maison dans laquelle je vivais, les années passèrent et je devint ce que je suis encore aujourd’hui, un psycopathe.


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   Posté le 04-03-2007 à 11:44:44   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

Euh la j'ai pas encoire tout lu...
Tu pourrais me réduire cet avatar s'il te plait il ets trop gran dpour un des fofos ou je suis!




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Alea Jacta Est
Kazuo Kiriyama
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   Posté le 04-03-2007 à 12:55:08   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

t'aurais pu me demander en message privé -_-


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   Posté le 04-03-2007 à 14:41:24   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

Oui je sais c'est nul. Mais bon j'étais pas sure qu'en message privé ça marche.
A y'est j'ai tout lu!^^
C'est achte bien. Je dirai bien que tu es un malade mais j'écris souvent de strucs dans le genre alors... XD.


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   Posté le 04-03-2007 à 14:48:03   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

lol xD j'ai bien aimé mon petit massacre que j'ai fait avec Kiriyama là xD


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   Posté le 04-03-2007 à 14:54:47   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

Ouais. Sympatique. Pas très réaliste mais sympatque!^^


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   Posté le 04-03-2007 à 15:04:09   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

pourquoi pas très réaliste? il est aussi fort que ça dans le film/manga!


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   Posté le 04-03-2007 à 15:07:39   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

Non je parle pas de ça. Mais bon une fusillade dans un parc. généralement, ça attire l'attention non? Genre flics, passants qui hurlent et patati et patata


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   Posté le 04-03-2007 à 15:11:38   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

ah lol, c'était dans une ruelle sombre, une impasse. Très peu de gens ont vu la scéne^^ Je l'ai dis au début du message.


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   Posté le 04-03-2007 à 15:18:03   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

Oui... Bon si on veux. Mais moi je suis censée être dans un parc. Petite anomalie. Pas garve ça arrive!^^


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   Posté le 04-03-2007 à 15:29:28   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

Non non tkt, j'ai dis que à côté du parc y avait une grande rue et qu'une petite ruelle donnait sur cette rue, perpendiculairement, donc les gens du parc ont pu voir kazuo sortir de la ruelle mais n'ont pas forcément vu les cerveaux explosés etc...Et puis de toutes façons ils doivent avori l'habitude du massacre entre lycéens, c'est la guerre xD


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   Posté le 04-03-2007 à 16:55:25   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

Bon je met la suite tout de suite




Chapitre II.


Après vous avoir raconté mon passé, cher lecteur, je vais vous présenter ma situation actuelle. Je vis dans un petit appartement, petit certes, mais qui m’est suffisant , et pas trop cher en plus. Enfin, vous pensez bien qu’il m’ait facile d’obtenir de l’argent, il suffit d’avoir de bons moyens de persuasion… Je ne travail pas, cela m’est inutile évidemment, puisque je peux avoir de l’argent quand je le souhaite de façon pas très honnête. Je passe donc mes journées à fréquenter des personnes sur le net. C’est bien dommage que je ne puisse pas les contrôler à travers l’informatique d’ailleurs... Vous savez, je m’amuse vraiment bien en tourmentant les « pauvres » citoyens de cette immense ville qu’est Péronne. Je me promène dans les rues les plus lugubres aussi bien que sur les places bourrées de monde. Un gamin qui pleure ? Soyons fous, faisons-le tomber en emmêlant ses jambes. Il continu ou bien pleure à plus grand flot ? Et bien, ce n’est pas un problème, faisons-le s’étrangler lui-même. Bizarrement le taux de « suicides» a largement augmenté ces dernières années, bandes d’idiots ils sont loin de se douter que… Enfin, l’une de mes distractions préférées restent quand même ce que j’ai nommé le « renversement de grand-mère ». Alors, cher lecteur, pour votre plus grand plaisir, je vais vous préparer la recette d’un tel plat : Prenez une grand-mère, le genre folle qui parle toute seule, ou qui râle tout le temps. Ensuite repérez une jolie voiture aux alentours, voiture de sport de préférence, belle, chère, et faites en sorte que son conducteur roule sur une route ou il n’y a presque personne. Faites-le rouler à toute allure, et faites traverser la route à la grand-mère. Aucune des deux personnes ne va comprendre ce qui lui arrive : la voiture va foncer sur la vieille folle, cette dernière va encore râler avant de trouver la mort après être passé par-dessus le capot de la voiture, le mec croira avoir perdu le contrôle de la voiture et sera puni. Tandis que moi, je sors indemne. En même temps, qui pourrait se douter que c’est le jeune homme d’une vingtaine d’années, sur la place, qui a causé l’accident rien qu’en regardant le magnifique spectacle ? C’est si jouissif ! Je ne peux y résister ! Je vous ai dit dans la première partie que je n’avais aucune connaissance de la joie, du bonheur. Cela était vrai lorsque j’étais enfant. J’ai commencé à sentir la joie monter en moi la première fois lorsque je me suis mis à torturer de douleur des gens et que j’ai vu leur réaction, en fait ils ne comprennent eux-mêmes même pas ce qui leur arrive.

Le soir, à partir de 19h00, je me suis trouvé un loisir : je pratique le Kung-Fu. Tout le monde s’en fout mais je le dis pour montrer que je ne suis pas attaché à la chaise de mon bureau devant l’ordinateur. Il est vrai qu’ internet et compagnie me saoule vite, je suis obligé de convoquer les gens avec qui je parle pour m’amuser un peu, alors autant prendre les personnes inconnues dans les rues pour me divertir, après les avoir forcer à me donner leur porte feuille bien sûr…

Un soir je rentre chez moi, comme tout les soirs après ma séance de Kung-Fu. Je passe devant l’accueil, pas de concierge… D’habitude il est toujours présent à vérifier les entrées et sorties de ses clients, j’me dis « mais merde pourquoi il est pas là ce con ? ». Bon tant pis, je me dirige vers l’ascenseur. Je l’appelle. J’attend. J’attend… Je n’ai d’ailleurs jamais attendu aussi longtemps….Qu’est-ce qu’il fout cet enflure d’ascenseur ? Apparemment en panne…Je sais pas ce qui se passe dans ce maudit immeuble mais ça sent pas bon….pas grave, je risque rien, misérables humains que vous êtes, vous ne pouvez rien contre moi. Allez je vais prendre les escaliers, ça me fera un peu d’exercice. Et bien entendu il a fallu que j’habite au quatorzième étage ! Qu’est-ce qui m’a pris le jour oû j’ai acheté cet appart ? J’aurais du utiliser mon pouvoir…. Bon, je monte les marches. Une ascension qui me semble interminable. En plus c’est désert, y a personne. Tout le monde est mort ou quoi ? Il est pas tard pourtant, 21h00. Je continue à monter. J’espère quand même que le concierge va penser à faire réparer cet ascenseur, il n’est jamais en panne d’habitude ! Comme on dit, y a un début à tout…Me voilà au quatorzième. J’avance dans le couloir sombre. Je cherche à tâtons l’interrupteur. Ah, je le trouve. Ouais j’appuie dessus au moins trois fois de suite mais rien ne se passe… Panne d’électricité, pensé-je. Je m’avance dans le noir, je cherche la porte de mon appartement avec difficulté, 14-5, numéro de la porte d’entrée. Tiens, la porte n’est pas fermée. Je n’ai pas le souvenir de ne pas l’avoir fermée. Ayant une mémoire infaillible, je devine tout de suite que quelqu’un à pénétré chez moi. Malgré les ténèbres qui règnent dans le couloir, la serrure ne me semble pas cassée, à vue d’œil. Je dois probablement avoir à faire à un professionnel. Peu importe, professionnel ou pas le résultat sera le même. Je vais encore pouvoir une fois me prouver mon invincibilité. Rien qu’en pénétrant dans mon « chez-moi », je sens une présence. Vous savez, lorsque vous fermez les yeux, vous savez exactement où se trouve chaque partie de votre corps, sans la voir, grâce au nerf relié au cerveau, et vous pouvez bouger comme vous le souhaitez la partie du corps que vous voulez. Et bien moi c’est pareil, sauf que je ressens également les parties du corps des autres personnes à proximité de moi, sans les voir. Et je me sens également capable de les bouger comme je le souhaite, d’ailleurs c’est ce que je fais… Ils sont trois. L’un d’eux est situé juste à côté de moi, dans le placard situé à ma gauche. Un autre s’est faufilé entre les appareils ménagers de la cuisine, et le troisième est accroupi derrière le canapé. Inutile d’appuyer sur l’interrupteur pour allumer la lumière, panne d’électricité. Probablement causée par ces trois individus. Et oui, en plus d’être intouchable, je suis perspicace. Je vaux beaucoup mieux que la race humaine, je me demande si je ne viens pas d’une autre planète…Etant donné mon apparence humaine, cela m’étonnerait fortement. Je suis fou, je n’ai peur de rien, je m’avance à l’aveuglette dans mon salon/salle à manger en sachant qu’un homme y est caché. Dés qu’il va me voir avec ses lunettes infra-rouge je ne sais pas trop quoi, pour voir dans le noir - car je suppose qu’ils en ont, en tant que pro – il va venir vers moi très discrètement et tenter de me couper la gorge avec un petit couteau . Pas manqué, je le sens déjà bouger, je le sens en moi, ses nerfs bougent, il se déplace. Cette sorte de vision sensorielle n’est pas très précise mais je peux quand même situer assez bien les choses. Chose étrange, je sens les trois hommes bouger, en même temps. Ils se déplacent tous vers moi. Ils s’apprêtent sûrement à me neutraliser. Ils sont tout prêts à présent. Vous savez déjà ce qu’il va se passer, n’est-ce pas lecteur ? Vous savez parfaitement que je vais m’amuser avec ces gens, que je vais les contrôler et leur faire mal, très mal. Ils vont crier, ils vont pleurer, ils vont mourir. Vous savez, lecteur, vous savez que l’un va se jeter par la fenêtre, qu’un deuxième va étrangler son partenaire et que le seul survivant va me servir de punching-ball afin que je m’entraîne pour mon Kung-Fu, vous savez…

Et pourtant non. Vous ne savez pas. J’ai décidé d’agir d’une toute autre façon. Au moment où les trois tentent de me neutraliser, je les en empêchent par le contrôle à distance bien entendu. Je les fait asseoir sur le canapé. Je vais fermer la porte d’entrée que j’avais laissé ouverte. Je vais chercher une lampe torche afin de voir le visage de mes agresseurs. Je les éclaire, ils ont des cagoules. Pas manqué, ils ont des lunettes infra-rouge à la James Bond. Je ne vais pas m’amuser avec eux ce soir. Non. Je vais plutôt leur poser quelques questions…

« Qui êtes vous ? » demandé-je en toute politesse. Aucune réponse. Bon, je ne vais pas leur forcer, je ne lis pas dans les pensées, je ne peux savoir que ce qu’ils me disent. Alors je passe à la question suivante en leur demandant pourquoi ont-ils voulu m’agresser. Toujours aucune réponse. Parleront-ils sous la torture ? Je commence a faire écarter grandement les bras d’un des trois gars, le plus qu’il le peut, en arrière. Il souffre, il crie. Tant mieux. Mais parlera t-il ? Je repose ma première question. Malgré sa souffrance, il se résigne à ne pas parler. Ces mecs sont surentraînés, on leur a appris à ne pas parler, quelques soient les conditions. J’emmène un autre homme dans la salle de bain. Je l’attache à une chaise, je ne vais quand même pas rester concentré 24H sur 24 pour des mecs comme eux, j’ai autre chose à faire. Je le met prêt du lavabo, et j’ouvre lentement le robinet, de façon à ce qu’il s’égoutte, d’un débit d’une goutte toutes les trois secondes environ. Je ne lui donne pas plus de deux jours pour résister à ce bruit infernal, même si je le nourrit. On verra bien s’il parle. Je reviens au premier homme que j’ai décidé d’embêter. Si sa souffrance au niveau des épaules ne lui fait rien, on va écarter ses jambes le plus qu’il ne peut. Sait-il faire le grand écart ? Malgré mes tentatives, il ne parle toujours pas, quel con !

Il me reste un troisième jouet. Que faire de lui ? Le nourrir à mort ? C’est une idée. Lui faire manger ses rejets naturels, c’en est une autre… Non, sérieusement, je ne sais pas encore quel châtiment je vais lui faire goûter.


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Jin Osaki
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Jin Osaki
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   Posté le 07-03-2007 à 19:07:34   Voir le profil de Jin Osaki (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jin Osaki   

j'ai lu! Génial. Terrifiant. Bravo. Celui là est bien meilleur que le premier. On s'attache au héros et on a beau le hair, on aima sa façon de controler les choses. J'a-dore!^^


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Kazuo Kiriyama
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   Posté le 07-03-2007 à 19:40:38   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

lol en fait je pensais ne pas l'avoir finit mais je peux très bien le terminer tel qu'il est, puisque c'est une nouvelle, pas besoin d'en faire 10 pages. Surtout que si je n'ai pas continué au delà du chapitre 4 c'est parcequ'il n'y a plus d'intérêt.





Chapitre III.



« Tu ne veux pas parler, malgré la souffrance de tes équipiers ? » lui dis-je. Il me fait un signe de tête signifiant la négation. Il est définitivement impossible de leur faire sortir un mot de leur bouche… Je lui dis alors : « Très bien, puisque tu ne veux pas parler, ça ne te dérangera pas que je te coupe la langue ? ». Il me fait un geste montrant qu’il s’en fout. Alors je m’exécute, je lui enlève sa cagoule, lui fait ouvrir sa bouche, je cherche sa langue….Il n’en avait pas. J’en déduis donc qu’un mec les a envoyés ici pour venir me chercher, et que pour être sûr qu’ils ne parlent pas, il leur a coupé la langue. Alors quelqu’un en a après moi….se serait-on aperçu de mon pouvoir ? Cela m’étonnerait fortement… Enfin bon, je serais curieux de savoir qui me recherche, et étant donné que je n’ai rien à faire de mes journées, je vais mener ma petite enquête…

Les mecs venus me chercher ne me serviront plus à rien maintenant…Autant les tuer.

Trois jours s’écoulent tranquillement, la routine. Je n’ai aucun indice, rien pour appuyer mon enquête. Personne ne vient m’agresser…Quelle vie ennuyante ! Je pourrais m’amuser beaucoup plus si je transformais ce monde en chaos, mais l’intérêt est moindre, et une fois qu’il n’y aurait plus personne sur cette planète, que ferais-je ? Je pourrais aussi tenter de vivre normalement… Vivre la vie ennuyeuse et monotone de tout le monde, travailler, manger, travailler, dormir, travailler…Que cela doit être agaçant ! Si j’étais obliger de vivre comme tout le monde, je crois que je me serais déjà suicider. On dit que le travail éloigne trois grand maux qui sont l’ennui, le vice et le besoin. Et bien moi je vois qu’il apporte le malheur plutôt. Ne pas pouvoir faire ce que l’on veut…Etre dépendant d’un job…Mais je m’éloigne du récit.

Je me réveille, il est 8h05. Seulement ? Je vais encore devoir m’ennuyer durant toute une matinée. Je me suis couché exprès à 4h38 du matin. Pourquoi ne sent-je pas cette fatigue que ressente les autres ?... Je sais que je ne suis pas normal. Je ne m’en complexe pas, je suis supérieur aux humains. Bon j’arrête la vantardise. Je me lève comme d’habitude, puis lorsque je suis prêt je décide de faire un tour dehors, il est 10h23. Je marche tranquillement dans la rue, pas un chat. Je m’engage dans une petite ruelle bien sombre, des tâches de sang sur les murs, des tags, des carreaux cassées, des canettes de bière sur le sol. Et au bout de la rue, un énorme camion blanc qui bloque le passage. Bon…C’est ainsi. Je me retourne et revient sur mes pas, et là je vois un camion, identique, qui se gare juste devant l’autre bout de la rue. Raaah ils le font exprès ou quoi ? Je me suis fait prendre dans un guet-apens apparemment, il faudrait être idiot pour ne pas s’en apercevoir. Sur chacun des deux camions, il est écrit, en grandes lettres majuscules noirs, le mot « OSCOC ». Probablement les initiales…de la société qui me fait un traquenard. La réponse à ma recherche que j’avais si désespérément abandonnée ? Une dizaine d’hommes sortent de chaque camion et pénètrent la ruelle. Qu’ils sont naïfs, ce n’est pas une vingtaine de vulgaire petit sbire qui m’arrêtera. J’entend des bruits plus haut, je lève les yeux et je vois…Oh ! Du renfort ! Il y a également des hommes qui descendent dans la rue du haut de l’immeuble avec leur corde. Ils ont tous le même accoutrement ridicule : un costume moulant, jaune, une cagoule de la même couleur, qui semble être en métal, vitrée au niveau des yeux, d’un verre teinté de bleu-vert, afin qu’ils puissent voir leur victime. Une trentaine…contre un seul homme. De trois commandos d’élite surentraînés et super équipés, ils sont passés à une trentaine de bouffons qui se prennent pour les power rangers. Ils m’entourent à présent, me fixent, en tournant autour de moi. Cependant il y a une chose étrange….

Quelque chose qui ne m’est jamais arrivée auparavant…Je ne sens pas leur membre. Le contrôle mental…ne marche pas sur eux. Comment cela se fait-il ? Sont-ils humains ? Au loin je vois un homme, habillé normalement, lui, il s’approche de moi et de sa troupe, je le dévisage petit à petit malgré le brouillard qui règne dans la ruelle, et….Horreur !

J’ai l’impression de me regarder dans une glace. Le même visage. Ce mec me ressemble comme deux gouttes d’eau ! Un frère jumeau ? Serait-il comme moi ? Je n’arrive pas à le contrôler non plus…Que se passe t-il ? Serais-je dans un mauvais rêve ? Non, c’est impossible. Ce mec…mon sosie, contrôle t-il tout ces hommes autour de moi ? Ce qui m’empêcherait de les contrôler moi-même… J’ai enfin trouvé ce que j’ai toujours voulu…un être comme moi. Certes, je ne suis plus l’être le plus puissant au monde, invincible, mais j’ai une distraction à présent. Un rival. Il doit être aussi fort que moi. Je sens une très grande joie monter en moi, je vais me battre…comme un homme normal, sans pouvoir…Il est temps d’utiliser ce que j’ai appris du Kung-Fu depuis deux ans que j’en pratique.

L’homme s’arrête derrière la foule de sbire qui m’entoure, il me regarde froidement, mais avec un sourire aux lèvres. Puis il déclare, d’une voix identique à la mienne : « Attrapez-le !».

Un des sbires sort du regroupement et s’avance le premier vers moi. Il fonce les poings serrés et saute, le pied en avant, tel un pur ninja, il arrive à vive allure, je me jette sur le côté en guise d’esquive. Un autre s’approche de moi, je profite d’être à terre pour lui faire un croche-pied, il saute par-dessus ma jambe, je me roule à terre pour pas me faire écraser par ce fou et me relève, un troisième s’approche de moi, il tente de me donner un coup de poing que j’esquive, je profite de ce laps de temps très court pour donner un coup de pied dans les côtes du sbire qui, sous la douleur, se penche en avant. Je le prend par la taille et le projette à terre quelques mètres plus loin. L’un des soi-disant « ninja » glisse sur le sol et me fait tomber en se prenant dans mes jambes ! Je tente alors de me relever mais l’un d’eux profite de mon moment de faiblesse pour me frapper dans le ventre. Ils se jettent tous sur moi et me rouent de coups. Pour la première fois de ma vie, je sais ce que signifie « avoir mal ». Oui j’ai mal, je souffre énormément. Tout ces coups donnés à pleine puissance sur chaque partie de mon corps. Mais vous, lecteur, vous vous en fichez. Vous vous dites : « Qu’ils le tuent ce salaud de narrateur ! ». Oui, « narrateur ». Je ne me suis pas présenté. Cela vous intéresse t-il de savoir le nom d’une ordure comme moi qui tue ces « pauvres » gens dans la rue et les insulte ?

Je sens la mort venir en moi…Je n’ai même plus la force de me relever, je ne sens plus mes membres. Voilà ce qui arrive avec ceux qui jouent avec le feu. Soudain un miracle ce produit. Mon « sauveur » - je me suis rabaissé à l’appelelr ainsi…- cri : « Arrêtez !!! Ne l’amochez pas trop, il faut qu’il soit encore en vie à son retour…chez lui.». Tout les coups s’arrêtent. Me voilà sauvé… Ils vont me ramener chez moi, ils voulaient simplement venger leurs trois guignols que j’avais si sadiquement tués. Mais ce n’est pas la fin, non, je veux savoir qui est mon double. Je veux connaître sa vie, son pouvoir, pourquoi me ressemble t-il ? Je veux me battre contre lui. Je ne veux pas qu’il se dise que je suis un minable qui se fait massacrer par une petite trentaine d’hommes. En pensant à tout cela, je ferme doucement les yeux. J’entend des voix, des bruits, des sons difformes…Je perd finalement connaissance…

A mon réveil, je suis attaché à une table. Il fait noir. Il fait froid. Ou suis-je ? Combien de temps s’est il écoulé ? On ne m’a pas ramené chez moi, on m’a fait espérer pour rien…Serais-je…chez « LUI » ? Impossible de me détacher. En plus, j’ai un casque en métal posé sur ma tête. Aie…J’ai mal partout…La douleur me démange. Va-t-on me laisser mourir là ? Je suis pitoyable à présent…Moi qui me croyait invincible, immortel, tout-puissant…Il me suffit de voir l’un de mes semblables pour que je sois dans une situation merdeuse…Non ! Non ! Nooooon !!!!!!


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   Posté le 09-03-2007 à 19:40:10   Voir le profil de Yumi Nara (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Yumi Nara   

Génial. Continue va je veux svaoir ce qui se passe moi!
Jolie la référence à Candide, c'est bien amené! ^^


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Aime moi, et nous batirons des montagnes. Hais moi et nous les détruirons. Alors... Autant ne pas s'aimer... Non?
Kazuo Kiriyama
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   Posté le 09-03-2007 à 23:25:02   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

ouais c'est psq à l'époque j'venais de passer mon oral blanc de français et j'étais tombé sur le chapitere 30 de candide^^



Suite et fin qui part en couille (excusez-moi de l'expression mais c'est vrai...En fait à la base ce chapitre 4 n'était pas censé être la fin, mais comme c'est dans celui ci qu'on dévoile tout, j'ai jugé recemment qu'il n'y avait plus d'utilité à faire la suite et que le lecteur pouvait imaginer ce qu'il voulait.)



Chapitre IV :



J’ai des fourmis dans les jambes à présent. Je m’agite, j’essai de gigoter, rien à faire, je suis bloqué là, depuis longtemps, très longtemps. Je n’ai aucune notion du temps depuis mon enlèvement. Je cri, demandant de l’aide. J’entend une voix au loin, une voix calme, sereine, une voix de vieillard, qui me dit : « Cela ne sert à rien de crier, personne ne t’entendra, Prototype n°1-A, des murs anti-son nous entourent. » Comment m’a-t-il appelé ? Prototype machin, il se prend pour qui lui ?
« Mon nom est Jack. Pas prototype je-ne-sais-quoi… , répond-je.
-Peu importe le nom que tu t’es donné, tu n’es qu’un prototype...raté.
-Pour qui vous vous prenez ?! Raté ?! Je suis supérieur à quasiment tout les humains ! Ah si j’étais pas attaché à cette foutue table je vous….
-Oui, mais tu l’es. Si tu veux savoir ce que tu es réellement, tu ferais bien de m’écouter… »

Une lumière s’allume et je vois enfin le vrai visage de l’homme, assis sur un fauteuil, face à moi. Je n’avais pas tord, il est âgé. Des cheveux assez court, blanc, une moustache et une barbe blanches également, cachant sa bouche et ses joues. La conversation reprend ensuite : « Je veux juste savoir qui est le mec qui me ressemble, m’exclamé-je.
-Je vais y venir…Mais tout d’abord j’aimerais me présenter. Je suis le directeur de notre entreprise, l’OSCOC, Organisation Scientifique du Clonage et des Opérations Cérébrales. Et je suis…ton créateur.
-Mon…créateur ?! Vous voulez dire…mon père biologique ?
-Oui, Prototype n°1-A. Tu étais le fruit de mon amour pour Angélina, ta défunte mère, aujourd’hui tu n’es plus qu’un…vulgaire essai raté. »
Sur ces derniers mots, mes muscles se crispaient. Je ne supportais pas qu’il m’appelle comme ça ! Il enchaîna… « Notre société est secrète, elle a été demandé par le gouvernement, mais le peuple doit en aucun cas être au courant de notre existence. Nous avions pour mission de créer un être…l’Etre Parfait. Un homme plus fort que les autres, une sorte de mutant, de super héros. Une sorte d’Arme Absolue en cas de guerre… Nous avons alors créé les premiers hommes génétiquement modifié. Le premier fut un ratage, il n’a plus rien d’humain. C’est une bête… Ses cellules n’ont pas supportés les modifications génétiques. Il est toujours en vie, dans l’une de nos chambres à prototype, comme celle oû nous nous situons actuellement.
-Quoi ? Ils vivent tous là ?! Y a de quoi se suicider ! Ils doivent s’ennuyer à mourir ici !
-Je doute que la notion d’ennuie soit encore connue de ce monstre…Nous avons créé cinq autres personnes génétiquement modifiées…dont une femme…
-Ce n’est tout de même pas…
-Angélina, mon épouse, était atteinte d’une maladie incurable. Cette solution lui a permis de survivre…
-Mais à quel prix ?
-Nos six EGM, Etre Génétiquement Modifié, ont tous des caractères inhumains. Mis à part Genetic 1, les cinq autres ont une apparence humaine. Ils nous obéissent au doigt et à l’œil.
-Ce sont des légumes…Et Angélina aussi, je suppose ?
-Angélina est morte ! Genetic 6 n’est qu’un de ces monstres produits par OSCOC, tout comme toi !!!
-Ne me traitez plus jamais comme un monstre, oû vous le regretteriez si je sors d’ici un jour.
-Il me semble que je suis en meilleure position que toi pour obtenir aisément ta coopération… »

Le silence revient sur ces mots. Il vient de m’expliquer tellement de choses qui m’étaient incompréhensibles jusqu’à maintenant…Ainsi, moi aussi, suis le fruit de leurs opérations…Il reprend la parole : « Mais il nous fallait quelque chose de plus fort…de plus malin…de mieux. On a alors décidé de s’attaquer au cerveau. L’OSMG (Organisation Scientifique des Modifications Génétiques ) s’est donc transformée en OSCOC. Et toi, tu es le premier, et même le seul, à avoir subit l’opération cérébrale n°13-2-B, une opération jusqu’à lors jamais testée. Notre échec est donc compréhensible. Je vais t’expliquer clairement en quoi consiste cette opération…Un humain normal utilise en moyenne 20% de ses capacités cérébrales. Il n’utilise pas tout le potentiel fournit par son cerveau, car il ne sait comment l’utiliser. Des études scientifiques hautement poussées nous ont permis de comprendre comment remédier à ce problème. Le cerveau, c’est comme l’informatique. Il y a une donnée qui dit de ne pas utiliser tout le potentiel, alors pour utiliser les 80% cachés, il faut retirer cette donnée… On ne savait pas à l’époque les conséquences que cela aurait apporté. On ne savait pas ce qu’un être pouvait faire avec tout son potentiel cérébrale…Il était trop dangereux de pratiquer cette opération sur un adulte, nous avons alors choisit d’opérer sur un bambin…
-Votre propre fils…moi.
-Exact. Un gamin dont le père avait changé la mère en monstre…quelle vie aurait-il mené ? Alors on a décidé de lui cacher la vérité, on avait l’intention de t’enfermer dans une chambre à prototype après ton opération…Mais tout a mal tourné. L’opération a réussi, seulement, dans les heures qui ont suivis l’opération, lorsque tu étais en salle de repos, des phénomènes étranges se sont produits, on a retrouvé des personnes mortes dans la salle de repos, et…tu avais disparu. Plus aucune nouvelle de toi…
-Je connais la suite. On m’a adopté, puis j’ai grandis…Je me souviens exactement de tout depuis mes six ans.
-On t’a opéré lorsque tu avais 4 ans. Il a sûrement fallu deux années pour que ton cerveau s’habitue.
-Vous n’avez pas répondu à ma question. Qui est l’homme qui me ressemble ?
-Tu ne m’as pas laissé finir mon histoire…Après ta disparition, on a prélevé de tes cellules qui étaient sur le bout de cerveau que l’on t’avait retiré. Le clonage n’a plus aucun secret aujourd’hui, pour nous. On t’a cloné à partir de tes cellules. On a effectué la même opération. Je l’ai élevé comme mon propre fils en prenant un maximum de précaution, et aujourd’hui il travail pour notre entreprise.
-Pourquoi m’avoir cloné ?
-Il était trop dangereux de laisser un être tel que toi en liberté dans un monde déchiré par la violence…On t’a longtemps cherché. On a compris ton don grâce à Prototype 1-B , ton clone, qui a le même. Et on a également appris son fonctionnement, et comment le contrer. Aux informations, ils ont dit que le taux de suicides et de morts étranges était en accroissement, on a tout de suite compris pourquoi…On a alors cherché ton adresse et envoyé trois hommes pour voir s’il s’agissait de toi, et pas manqué.
-Vous m’avez capturé ensuite en contrant mon pouvoir, vous m’avez enfermé ici et m’avez tout raconté. Pourquoi ? pourquoi m’avoir tout raconté ?
-Nous ne pouvons pas te laisser en liberté. Soit tu travail pour nous, aux côtés de ton clone, soit on te tue…
-Vu ma position actuelle je n’ai pas trop le choix… »

En ce moment d’acceptation, je sens que ma vie prend enfin un sens. Je vais faire semblant de travailler pour eux afin de pouvoir combattre mon clone, tel est mon but. Je suis un peu déçu du fait que ce soit mon clone, en tant qu’originel, je suis plus fort que lui, normalement…Mais un affrontement contre lui sera toujours plus intéressant qu’un contrôle d’humains… Je ne sais pas en quoi
consistera mon travail dans cette société, ce que je devrais faire ou ne pas faire, une chose est sûre : l’ennui mortel qui constituait ma vie va enfin trouver fin. J’espère me faire des ennemis, des ennemis à ma hauteur, parce que sans ennemis, on s’ennuie dans ce pauvre monde, condamné à vivre comme les autres et en comptant sur les autres…


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   Posté le 10-03-2007 à 12:24:09   Voir le profil de Yumi Nara (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Yumi Nara   

Super. Vraiment super. Je préfère le chapitre deux. Juste un truc. On ne siat pas pourquoi Jack ets raté. Est ce que c'est un problème de conscience qui ne va plus, de cruauté, ou simplment de capacités mentales encore pas assez développées?


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   Posté le 10-03-2007 à 13:14:25   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

Il est considéré comme raté par son créateur, toute l'organisation OSCOC, parcequ'il est parvenu à s'échapper tout de suite après qu'il ait pu utiliser tout son potentiel cérébral. Il n'avait alors que 4 ans, et, inconsciemment il est parvenu à tuer le personnel qui le surveillait et à s'échapper. On peut supposer que son instinct de survie s'est amélioré après l'opération et que son subconscient lui a permis de s'échapper alors même qu'il était trop jeune pour comprendre la situation. Mais en réalité, il est loin d'être raté car il maitrise parfaitement son potentiel cérébrale.


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   Posté le 10-03-2007 à 13:35:42   Voir le profil de Yumi Nara (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Yumi Nara   

Ben justement si il a réussi à faire tout ça, c'est qu'il ets pas raté...
Tu veux dire raté parce qu'incontrolable c'est ça?


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   Posté le 10-03-2007 à 13:54:35   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

exactement! OSCOC n'est pas parvenue au résultat souhaité avec Jack, leur expérience a donc raté. C'est pour cela que le mec lui dit que c'est un prototype raté.


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   Posté le 10-03-2007 à 14:00:16   Voir le profil de Yumi Nara (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Yumi Nara   

Ok c'est bon j'a capté. Ben oui je comprends vite mais faut m'expliquer lentement!


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   Posté le 10-03-2007 à 14:59:00   Voir le profil de Kazuo Kiriyama (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kazuo Kiriyama   

mdr^^
Quand j'aurais le temps j'en ferais peut-être une nouvelle...Une nouvelle nouvelle xD


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   Posté le 10-03-2007 à 15:09:45   Voir le profil de Yumi Nara (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Yumi Nara   

Ah ah ah.,.. Très drole. Moi j'ai un tout petit peu commencé la mienne mais j'attends d'avoir plus de matière avant de poster!


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